Actualité du supérieur
En 2010, les universités bénéficieront de 138 millions d'euros supplémentaires en moyens de fonctionnement pour l'année 2010. Toutes les universités voient dès ce début d'année leurs moyens de fonctionnement progresser de 6 % en moyenne (entre 3,7 % et 13,8 %). 112 de ces 138 M€ sont d'ores et déjà répartis entre établissements. Ces crédits financent la poursuite du plan « Réussite en licence », l'équivalence horaire des TP et TD, et la poursuite du rééquilibrage des dotations entre établissements au regard de leur activité et de leur performance. Les 26 M€ restants seront répartis au cours de l'année pour accompagner les universités qui signeront un contrat quadriennal au premier semestre 2010 et celles qui seront retenues pour passer aux compétences élargies au 1er janvier 2011.
Sur la période 2007-2010, les universités ont vu leurs moyens de fonctionnement augmenter de 19 % en moyenne et de 324 M€. Les universités ayant connu les plus fortes progressions, comme Bordeaux-II, Paris-VII, Angers, Lille-II, Montpellier-I et III, Lyon-II et III ou encore Clermont-Ferrand-I, ont vu leurs dotations de fonctionnement croître de plus de 30 %.
Evolution des moyens par types d'université, sur 2010, sur 2009 et sur 2007-2010 :
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progression 2010 par rapport à 2009 |
progression 2009 par rapport à 2008 |
progression 2007-2010 |
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scientifiques et/ou santé |
4,5% |
6,7% |
13,3% |
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pluridisciplinaires avec santé |
7,0% |
8,0% |
18,0% |
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pluridisciplinaires sans santé |
6,9% |
3,9% |
14,2% |
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lettres et SHS |
5,1% |
8,7% |
18,7% |
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droit et sciences économiques |
6,7% |
7,3% |
18,6% |
Liste des 16 universités dont l'augmentation des moyens 2010 est supérieure à 10 % :
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UBS |
13,8% |
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Toulon |
12,0% |
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Paris-XIII |
13,1% |
Grenoble-II |
12,0% |
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VSQ |
13,1% |
Marne-La-Vallée |
11,9% |
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Angers |
13,0% |
Clermont-I |
11,8% |
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Lille-II |
12,9% |
Saint-Étienne |
11,8% |
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CUFR Champollion |
12,0% |
La Rochelle |
11,8% |
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Le Mans |
12,0% |
Toulouse-I |
11,8% |
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Nîmes |
12,0% |
Chambéry |
10,0% |
Liste des 24 universités dont l'augmentation des moyens 2010 est inférieure à 5 % :
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Paris-VI |
3,7% |
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Paris-V |
4,2% |
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Paris-VII |
3,7% |
Montpellier-I |
4,2% |
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Nancy-I |
3,7% |
Paris-I |
4,2% |
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Mulhouse |
3,7% |
Lyon-II |
4,4% |
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Grenoble-III |
3,7% |
Evry |
4,5% |
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Paris-IV |
3,7% |
Limoges |
4,6% |
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Aix-Marseille-II |
3,8% |
Orléans |
4,6% |
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Lille-I |
3,8% |
Montpellier-II |
4,8% |
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Strasbourg |
3,8% |
Paris-XI |
4,8% |
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Lyon-I |
4,1% |
Bordeaux-IV |
4,8% |
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Le Havre |
4,1% |
Montpellier-III |
4,9% |
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Paris-III |
4,1% |
Toulouse-II |
4,9% |
Liste des 26 universités dont les moyens ont progressé de plus de 20 % entre 2007 et 2010 :
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Angers |
44,9% |
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Tours |
24,4% |
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Lille-II |
43,5% |
Antilles-Guyane |
24,0% |
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Lyon-II |
34,3% |
Saint-Étienne |
23,6% |
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Bordeaux-II |
33,4% |
Lyon-I |
22,3% |
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Montpellier-I |
33,1% |
CUFR Champollion |
22,3% |
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Lyon-III |
33,1% |
Paris-XIII |
21,8% |
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Clermont-I |
31,8% |
Grenoble-II |
21,3% |
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Paris-VII |
30,5% |
La Rochelle |
21,2% |
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Montpellier-III |
30,5% |
Toulon |
21,2% |
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VSQ |
29,2% |
Le Mans |
21,1% |
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Nîmes |
28,7% |
Polynésie française |
21,1% |
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Toulouse-I |
26,0% |
Rennes-II |
20,7% |
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Paris-V |
25,1% |
Bordeaux-III |
20,0% |
Liste des 11 universités dont les moyens ont progressé de moins de 10 % entre 2007 et 2010 :
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Montpellier-II |
6,2% |
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Paris-IV |
8,8% |
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Lille-I |
7,5% |
Evry |
9,4% |
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Paris-XI |
8,1% |
Le Havre |
9,4% |
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Bordeaux-I |
8,3% |
Nancy-I |
9,8% |
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Grenoble-I |
8,7% |
Mulhouse |
9,8% |
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Toulouse-III |
8,8% |
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L‘EM Strasbourg renouvelle son programme d'ouverture sociale « tutorat d'excellence » et l’étend à quatre lycées
L'EM Strasbourg (école interne de l'Université de Strasbourg) vient de renouveler son dispositif d'ouverture sociale « tutorat d'excellence » avec le rectorat et quatre lycées de l'agglomération strasbourgeoise - contre deux concernés au lancement - pour une durée de trois ans. Pour la quatrième année consécutive, des lycéens de la seconde à la terminale seront accompagnés par des tuteurs étudiants de l'école de management, dans le but de poursuivre leurs études dans des filières sélectives de l'enseignement supérieur. L'objectif est d'intégrer 80 à 90 lycéens dans l'opération grâce à ce de dispositif qui s'inscrit dans le cadre du programme national des « cordées de la réussite » et d'autres actions allant en ce sens : le plan pour la réussite en licence, l'augmentation à 30 % de boursiers en CPGE, le plan « Espoir banlieues ». Les lycées partenaires ont pour rôle d'identifier des élèves d'origine modeste et dont le niveau scolaire est prometteur, susceptibles de poursuivre des études.
Deux fois par semaine (le mercredi après-midi plus 2 h de travail ou de sortie) au long du second semestre, ces derniers bénéficient d'un accompagnement « d'ouverture sociale et culturelle », avec trois types d'initiatives proposées : des sorties culturelles complétées par des discussions, des séances-débat sur l'actualité, et enfin des sessions de formation assurées par des professionnels de la prise de parole et de la gestuelle (comédiens, etc.). Sur l'année 2008-2009, le dispositif mis en place à l'EM Strasbourg aura mobilisé 24 étudiants et quatre intervenants (deux artistes et deux enseignants).
Réorganisation des Universités
Les huit IUT du Nord-Pas-de-Calais créent l'Ariut (Association régionale des IUT). L'objectif de l'Ariut est de contribuer à la mise en cohérence de l'offre de formation au niveau académique mais aussi d'être le porte-parole des IUT dans les relations avec les universités, en intervenant notamment au niveau du PRES.
L'un des chantiers prioritaires de l'Ariut consistera à développer les formations en alternance, en concertation avec le CFA régional de l'enseignement supérieur (Formasup), et les partenariats avec les organisations professionnelles comme par exemple l'UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie.
Le Cneser a émis un avis favorable sur l'intégration de l'école universitaire de maïeutique Marseille-Méditerranée (EU3M) comme école interne de l'université de la Méditerranée (Aix-Marseille-II. L'université de la Méditerranée est ainsi la première à se saisir de l'opportunité offerte par la loi HPST qui permet aux sites qui le désirent d'intégrer l'école de sages-femmes dans l'université.
Déjà installée depuis plusieurs années dans les locaux de la faculté de médecine, l'école de sages-femmes de Marseille forme 150 étudiantes réparties sur les quatre années du cursus. Devenue composante à part entière de l'université, l'école sera dotée d'un conseil d'administration, d'un conseil scientifique et d'un bureau pédagogique.
