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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 22:09

Il y a deux mois, un étudiant qui participait à une soirée d'intégration (nom politiquement correct donné au bizutage depuis son interdiction), a été victime d’un grave traumatisme crânien et de plusieurs fractures à la colonne vertébrale et aux chevilles.

Son école de commerce, l’Edhec, a mené une enquête mettant en évidence des comportements qui n'étaient pas conformes avec son règlement intérieur.

Après avoir interdit « jusqu’à nouvel ordre » tous les séminaires d'intégration et annoncé une grande réforme pour mieux encadrer ces manifestations, l'école concernée vient de sanctionner trois de ses élèves : deux sont exclus définitivement mais avec sursis (c’est à dire que la sanction ne s’appliquera qu’en cas de nouvelle incartade), Quatre autres font l'objet d'un blâme.

C’est vrai qu’à 12 000 € par an de frais de scolarité, on ne va pas se priver de six élèves.

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 16:12

COMMUNIQUÉ de PRESSE

POUR EN FINIR AVEC LE BIZUTAGE

Paris, le 13 septembre 2012

Le Comité National Contre le Bizutage se félicite de la détermination de la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche quand elle affirme son opposition au bizutage et qu’elle rappelle aux chefs d’établissement leur responsabilité face aux faits de bizutage.

Le Comité National Contre le Bizutage espère que ces rappels seront suivis d’effet et demande :

Que le programme de tous les WE d’intégration soit validé par les responsables d’établissements et mis à la disposition des jeunes et de leurs familles

Qu’une charte de bonne conduite soit signée par les organisateurs de soirées, de WE d’intégration… et figure au règlement intérieur des établissements

Que les victimes et tous ceux qui osent dénoncer les faits de bizutage soient écoutés et bénéficient du soutien de leurs établissements.

Voir le communiqué du Ministère en cliquant ICI

 

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 10:14

A l’heure où la question du bizutage revient à la une des médias, au travers de la lamentable affaire de Paris Dauphine, Peep Sup tient à souligner le caractère exemplaire de la décision prise cette année par les 7 écoles du groupe IGS (ICD, ESAM, ISCPA, ABS, IMSI, B Open et B Events).

Celles-ci ont en effet décidé de renoncer aux week-ends d'intégration de rentrée.

Cette décision vise à dénoncer "des pratiques d'intégration douteuses dans l'enseignement supérieur", notamment "des week-ends qui tournent aux bizutages humiliants, des semaines d'intégration aux soirées alcoolisées…".

A la place, ces écoles ont proposé une semaine commune d'intégration basée sur le thème de l'engagement. Les nouveaux étudiants ont ainsi été accueillis à la Géode de la Cité des Sciences et de l'Industrie de Paris, où ils ont également pu participer à un trophée sportif inter écoles.

 

Pour mémoire, il existe au niveau de chaque académie un numéro d’appel en cas de questions relatives au bizutage.

bizutage.jpg

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 07:49

Le ministère de l’enseignement supérieur vient d’annoncer la mise en place dans chaque rectorat, d’un numéro vert destiné à mettre fin à l'omerta qui règne sur les questions de bizutage, en libérant la parole des victimes. Ce numéro vert sera géré par une cellule dédiée auprès de chaque recteur et qui pourra également informer les familles. La liste de ces numéros est répertoriée sur un espace internet dédié du site du ministère.

Accédez à la page en cliquant ICI.

Par ailleurs le ministre Laurent Wauquiez a annoncé l'organisation de « testing » lors de soirées étudiantes, pour vérifier que celles-ci sont sécurisées et responsables. Ces procédures permettront par exemple de s'assurer que les open bars, vente promotionnelle d'alcool, sont bien proscrits les soirées, ou que les étudiants qui servent sont bien formés. Cette action figurait dans les conclusions du rapport de Martine Daoust sur les soirées étudiantes, pour lequel Peep Sup avait été auditionné.


Le ministre affiche enfin un dernier objectif : « parvenir assez rapidement à un label qualité des organisateurs de soirées qui s'engageraient sur une charte éthique régulièrement vérifiée ».

 

 

 

 

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 09:58

Le Comité National Contre le Bizutage (CNCB) rend public aujourd’hui les résultats d’une enquête menée via la PEEP sur la perception du bizutage par les familles d’étudiants.

Ce dernier entraîne des traumatismes psychologiques graves pour 92% des parents, 78% y voyant même une épreuve humiliante.

86,5% des familles associent également le bizutage à un risque avéré d’alcoolisation massive, de coma éthylique ou de décès.

Pour les parents d'étudiants interrogés, le bizutage représente une épreuve humiliante (78%) et une atteinte aux droits de l'homme (38,8%). Ils restent néanmoins encore 27,6% à y voir une tradition.

En cas de bizutage soupçonné, annoncé ou avéré, 85,8% des parents interrogés déclarent qu’ils avertiraient le chef d'établissement et 55,7% porteraient plainte.

Enfin, seuls 59,5% des sondés savent que le bizutage est un délit puni par la loi, 8,9% pensant même qu’il est permis.

 

PEEP SUP est membre fondateur du CNCB et acteur à tous les niveaux de la lutte contre le bizutage et ses différentes variantes.

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 08:03

Le rectorat de l'Académie de Nantes met en place, pour la quatrième année, un numéro vert pour informer les étudiants et à leurs familles sur leurs droits en cas de bizutage.

Les personnes victimes ou témoins de scènes de bizutage sur l’Académie de Nantes pourront ainsi appeler le 08.00.00.16.99.

En cas de bizutage avéré, les services du rectorat leur rappelleront le droit qui punit ce type d'actes, les inciteront à porter plainte et leur proposeront un soutien psychologique.

En 2010, ce service n’a reçu que cinq ou six appels, généralement émanant de parents voulant se renseigner sur les droits de leurs enfants avant un week-end ou une soirée d'intégration.

Le rectorat a par ailleurs rappelé dans un courrier adressé à tous les responsables d'établissements supérieurs que les "fêtes ou week-ends d’intégration, dès lors qu’ils s’apparentent à des phénomènes de bizutage qui peuvent donner lieu à des pratiques plus ou moins humiliantes, à des consommations d’alcool excessives ou de drogue, (…) sont en contradiction flagrante avec la législation".

PEEP SUP, membre du conseil national contre le bizutage, salue cette initiative locale et souhaite voir sa généralisation à toutes les Académies.

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 09:22

La commission présidée par Martine Daoust, rectrice de l'académie de Poitiers, et chargée de réfléchir à l'encadrement des soirées étudiantes et des week-ends d'intégration dans les universités et les grandes écoles, a remis son rapport à la Ministre de l’enseignement supérieur.

Au terme de nombreuses auditions, dont celle de PEEP SUP, la commission formule trois propositions que la Ministre a décidé de mettre en œuvre :

- Rendre obligatoire la déclaration préalable en préfecture et/ou en mairie des soirées étudiantes afin de mettre en place des dispositifs de contrôle ou d'interdiction lorsque cela s'avère nécessaire ;

- Organiser des opérations de testing au cours des soirées pour vérifier la bonne application de la loi, notamment sur l'interdiction des « open-bars » ;

- Renforcer le volet prévention par la publication d'un guide à destination des chefs d'établissements, afin de les renseigner sur les actions de prévention qui peuvent être mises en place et les partenariats existants. «

Si PEEP SUP ne peut que souscrire à ces trois propositions, nous regrettons néanmoins :

- Que le nécessaire élargissement du champ d’études de la commission aux soirées festives ait occulté, au niveau des propositions, la thématique initiale, à savoir le bizutage et les week-ends d’intégration, au bénéfice de la seule question alcool ;

- Que la question du sponsoring des soirées et WEI, notamment par les alcooliers, soit totalement occultée ;

- L’absence de prise en compte du caractère récurent de certains évènements (les « soirées du jeudi » par exemple).

PEEP SUP voit néanmoins dans ce rapport une base de travail pour mieux lutter contre les dangers encourus par les jeunes lors des soirées et WEI, et continuera de représenter les familles auprès du comité de suivi des actions mises en place.
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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 17:37

Valérie Pécresse vient de confier à la rectrice de Limoges, Martine Daoust, une mission de réflexion sur l'ensemble des actions pouvant êtres conduites afin de protéger les étudiants de toutes les dérives qu'occasionnent les rassemblements de type week-end d'intégration. Cette mission devra présenter ses propositions dans un délai de deux mois.

 

La ministre a également demandé aux recteurs de recenser l'ensemble des week-ends d'intégration prévus dans les semaines à venir et de vérifier que les conditions sanitaires et de sécurité soient réunies. Seuls les événements à caractère purement convivial pourront être autorisés dans le cadre universitaire, à condition d'être accompagnés des garanties de sécurité appropriées.

 

Valérie Pécresse a également rappelé aux directeurs d'écoles et aux présidents d'université leurs responsabilités en matière de sécurité des étudiants et leur devoir de vigilance même lorsque les week-ends d'intégration sont organisés hors des locaux de l'établissement. En cas de doute, ou d'informations insuffisantes sur l'encadrement et la surveillance de chacun de ces événements, la ministre demande que ces week-ends d'intégration soient interdits.

 

Peep sup, représentant les familles d’étudiants et membre du comité national contre le bizutage, se félicite de cette réaction ministérielle et demande à être entendue dans le cadre des travaux de la mission Daoust.

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 21:11

Viols, humiliations, comas éthyliques : l’actualité nous livre chaque jour son lot d’exemples édifiants relevés au cours de bizutages ou de week-ends d’intégration.

Le comité national contre le bizutage reçoit également nombre d’appels de jeunes victimes ou de parents affolés par des comportements d’un autre âge.

Il est urgent de faire cesser ces pratiques qui n’ont rien à voir avec l’enseignement.

Il est impératif de rechercher la responsabilité de tous ceux qui, pas action ou par complaisante omission, les organisent ou les permettent.

N’attendons pas d’autres morts ou d’autres crimes pour réagir ! 
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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 09:06

 

Etienne Apaire, responsable de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), vient d’adresser un courrier aux directeurs d'universités et de grandes écoles, au sujet des soirées dites d’« intégration », qui se transforment parfois en beuveries tragiques.

"Les récentes morts d'étudiants liées à des abus d'alcool et survenues en début d'année nous rappellent les difficultés d'organisation des diverses et nombreuses fêtes étudiantes", explique le président de la Mission, avant de préciser que ces rituels alcoolisés, outre des décès accidentels, causent "une multiplication des comas éthyliques". Etienne Apaire souligne également que la loi prohibe désormais l'offre à volonté de boissons alcoolisées lors de ces soirées.

Ce rappel à l'ordre survient au moment où deux récentes décisions de justice ont mis en évidence la responsabilité pénale des organisateurs et des adultes et notamment des enseignants présents durant ces manifestations. La première émane de la Cour de cassation qui, dans un arrêt du 12 janvier 2010, a confirmé la traduction en justice d'un enseignant de Cavaillon qui avait participé à une soirée à l'issue de laquelle un jeune homme de 18 ans s'était tué dans un accident de voiture, avec 2,19 grammes d'alcool dans le sang. La seconde provient du tribunal de Nanterre où un juge d'instruction vient de mettre en examen l'ex-président du bureau des étudiants de l'Ecole centrale, pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger, à la suite du décès en 22 septembre 2005, d’un jeune homme de 19 ans, mort dans sa chambre avec 4 grammes d'alcool dans le sang.

Nous ne pouvons que nous réjouir de voir les autorités s’impliquer ainsi dans la prévention de nouveaux drames.

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