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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 22:55

Selon l’étude « Regards sur l'éducation 2013 » publié par l'OCDE, les dépenses par étudiant ont progressé en France de 15 %, entre 2005 et 2010, dans l'enseignement tertiaire, contre 8 % en moyenne dans les pays de l'OCDE.

En 2010, le pays type de l'OCDE dépensait, dans l'enseignement tertiaire, 13 524 dollars (10 322 euros) par an et par étudiant, contre 15 067 dollars en France (11 501 euros).

La dépense par étudiant en France reste néanmoins encore en deçà des pays tels le Canada, le Danemark, les États-Unis, la Norvège, la Suède et la Suisse, où cette dépense passe la barre des 18 000 dollars (13 738 euros).

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:42

« Mon objectif est d’abord de faire réussir les étudiants de milieux défavorisés, les autres s’en sortent toujours »

  Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.


Les "autres" apprécieront ! 

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 21:55

« Quel est le projet de ce pays pour sa jeunesse ? Est-ce de transformer le supérieur en machine à digérer du bachelier ? »

Philippe Jamet, directeur de l'École des mines de Saint-Étienne et nouveau président de la conférence des grandes écoles.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 22:10

courrier-cpge.jpg

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 08:56

L’assemblée nationale vient d’adopter, à l’initiative du rapporteur du projet de la Loi pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche, un amendement supprimant la gratuité de l’enseignement pour les élèves des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE).

Cet amendement, voté contre l’avis du gouvernement, et après avoir été rejeté en commission des affaires culturelles et de l'éducation, soulève de nombreuses interrogations :

Comment - et par qui - seront définis ces nouveaux frais de scolarité ?

Seront-ils propres à chaque lycée ou uniformes au sein de chaque Académie ou du pays ?

Les boursiers seront-ils exonérés de ces nouveaux frais ?

Ces frais s’ajouteront-ils à ceux de l’inscription obligatoire en licence voulue par la ministre ?

Peep Sup s’interroge sur le bien fondé de ces droits d'inscription qui viennent s'ajouter à des frais déjà élevés pour les élèves de CPGE, entre le coût de l'internat et les inscriptions aux concours.

Même si les boursiers sont exonérés, la mesure va toucher de plein fouet les classes moyennes, c'est-à-dire les familles modestes dont les revenus sont trop élevés pour toucher une aide d'Etat.

De plus, la réaction du président de l'Association des proviseurs de lycées ayant des classes préparatoires aux grandes écoles, qui souhaite que le produit des droits d'inscription revienne aux lycées, nous fait craindre une remise en cause des dispositions récentes visant à améliorer l’accueil des boursiers dans les CPGE, les établissements concernés étant susceptible de privilégier des élèves « rémunérateurs ».

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 23:01

L’article 2 de la Loi sur l’enseignement supérieur et la recherche, en cours de débat au parlement, fait couler beaucoup d’encre. Il s’agit de la possibilité de ne plus faire obligatoirement les cours en français dans les universités.

Au-delà des débats sur la défense de la langue française, il convient de se poser la question du véritable objectif de cette mesure, occulté au fur et à mesure des débats : celle de l’accueil en grand nombre d’étudiants étrangers.

Car la possibilité de faire des cours en anglais ne vise pas à améliorer le niveau des étudiants français en langues.

Il s’agit, dans le cadre de conventions passées entre la France et la Chine et l’Inde, d’accueillir dans nos universités les étudiants que ces pays ne peuvent former, faute d’infrastructures suffisantes, sans que la pratique de la langue ne constitue un obstacle.

Alors OUI on peut faire des cours en anglais dans les facs françaises, dont pourraient bénéficier nos étudiants pour améliorer leur niveau dans cette langue,

OUI l’accueil de plus d’étudiants étrangers constituera, à terme, un atout pour le rayonnement de notre pays,

MAIS…

Les conditions de cet accueil massif ne sont aujourd’hui pas réunies, notamment en termes de logements.

Car une fois encore, la région parisienne où il est très difficile pour un étudiant de se loger, restera la plus attractive pour ces étudiants chinois ou indiens, qui se trouveront de fait prioritaires en matière d’attribution de logement.

 

Cette question des cours en anglais doit donc s’inscrire dans le cadre d’une réflexion plus vaste sur la carte de l’enseignement supérieur français et des conditions de vie étudiantes.
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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 22:19

Dans quelques jours, la PEEP tiendra son congrès à Dijon. Ce sera l’occasion pour les responsables Peep Sup de faire un point sur l’actualité du supérieur.

Nul doute que les dernières déclarations de François Patriat, président du conseil régional de Bourgogne, seront au cœur des échanges.

Ce dernier a en effet déclaré : « Je suis très très mesuré sur la nouvelle loi ESR qui marque un recul de l'autonomie des universités. L'autonomie est indispensable pour conduire une vraie politique d'établissement et de site. Avec le renforcement du poids des syndicats dans les processus de décision, la loi me semble marquer un recul, en entravant l'action des présidents d'université. »

Cette analyse, sans concessions, rejoint les craintes de Peep Sup sur la création d’une gouvernance du style « usine à gaz ».

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 08:55

AssembleeNationale.jpgAprès plusieurs mois de débats dans le cadre des assises de l’enseignement supérieur, des centaines d’auditions et de réunions, des milliers de contributions écrites, des centaines d’amendements étudiés pendant deux jours de débats au CNESER, le projet de Loi sur l’enseignement supérieur arrive (enfin ?) devant le Parlement.


Pour quels débats ? Peu en perspective puisque l’Assemblée Nationale aura recours à la procédure du « temps législatif programmé », en limitant à 30 heures le temps de parole des députés alors même que plusieurs centaines d’amendements sont prévus.

Il est d’ailleurs intéressant de noter que c’est le temps minimum de parole prévu par cette procédure (de 30 à 50 heures) qui a été retenu.

 

Mais peut être que le texte proposé ne mérite pas mieux !

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 18:46

L’article 2 du projet de loi Enseignement Supérieur et Recherche qui sera prochainement discuté à l'Assemblée nationale met un terme à un des principes de l’enseignement supérieur français : celui d’enseigner en langue française.

Il n’y a pas si longtemps, les journaux se faisaient l’écho d’une fac qui délivrait (vendait ?) des diplômes à des étudiants chinois qui ne parlaient pas un mot de français.

Avec la nouvelle loi, cette question ne se posera plus puisque l’objectif avoué est d’accueillir un maximum d’étudiants étrangers, dont le cursus serait financé par leur gouvernement d’origine.

La ministre a en effet déclaré, à ce sujet : « si nous n’autorisons pas les cours en anglais, nous n’attirerons pas les étudiants de pays émergents comme la Corée du Sud et l’Inde. Et nous nous retrouverons à cinq à discuter de Proust autour d’une table… ».

Au-delà de cet argument littéraire, cette démarche s’inscrit dans le prolongement des accords passés entre la France et l’Inde, la France et la Chine, pour accueillir les étudiants de ces pays qui n’arrivent pas à construire assez de facs pour répondre à leurs besoins.

Cela ressemble fort à une « marchandisation » de l’enseignement supérieur, instaurée par ceux là même qui il y a peu critiquaient la LRU au motif qu’elle permettait à des entreprises privées d’investir dans nos universités.

 

Le ministère avance que le fait des cours en anglais va renforcer l’attractivité de notre Pays à l’international. Cela me rappelle l’anecdote d’un responsable d’établissement qui accueillait récemment des étudiants chinois, en leur disant qu’ils étaient l’élite de leur pays. Ce à quoi, un étudiant en question a, fort honnêtement, répondu : « Non Monsieur, nous ne sommes pas l’élite : l’élite est aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne ».

 

Quelle sera l’étape suivante ? Fort logiquement de faire venir des enseignants étrangers, à même de se faire comprendre de ces étudiants du bout du Monde.

Avec, à terme, le réel risque de voir nos facs, nos amphis, nos logements étudiants réservés en priorité à ces bons payeurs, au détriment des étudiants français qui « coûtent » à l’Etat.

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 16:56

Les classes préparatoires aux grandes écoles sont au cœur de l’actualité. Le motif ? Les déclarations récentes de la Ministre de l’Enseignement Supérieur au sujet du rapprochement entre les CPGE et l’Université, et la perspective d’un double paiement d’inscriptions pour les jeunes suivant cette formation post bac.

Dans son rapport récent sur la réforme du Supérieur, le député Jean-Yves Le Déaut souhaitait l’obligation pour les étudiants en classes préparatoires de s’inscrire parallèlement à l’université.

Pour ce faire, il optait pour un rattachement juridique aux universités. Ce qui n’avait pas manqué d’inquiéter les responsables de prépas et les parents.

La ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a réagi en précisant que le paiement des droits d’inscription à l’université pour les classes préparatoires serait laissé « à l’initiative des partenaires » et non plus obligatoire comme annoncé en début de semaine.

Figurant parmi les grandes orientations du projet de loi sur l’enseignement supérieur, un tel rapprochement entre classes prépas et les universités vise à lutter contre l’échec dans les premières années post bac, en offrant aux jeunes concernés la possibilité d’une réorientation en cours de cursus, au travers d’équivalences.

Rappelons également que cette idée n’est pas nouvelle, puisque des conventions existent déjà entre certaines CPGE et des universités, et que la Ministre Pécresse avait, dès 2007, exigé que toute nouvelle ouverture de CPGE soit conditionnée à l’existence d’une telle équivalence.

Peep Sup soutient l’idée de tels rapprochements, dans lesquels chacun garde son identité, mais qui, grâce aux échanges, notamment sur la recherche mais aussi sur la pédagogie, établissent des passerelles, au bénéfice de l’intérêt général des étudiants des classes préparatoires comme de l’université. 

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