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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 11:03

Peep Sup condamne fermement les violences et dégradations qui se poursuivent dans quelques universités françaises.

 

Hier encore, le président de l'université Lumière Lyon-II, André Tiran, a été victime de coups et blessures commis par des individus cagoulés qui occupaient illégalement les lieux.

 

Peep sup souligne le courage de ce Président qui a appelé « solennellement tous les personnels et les étudiants à se dresser solidairement contre cette tentative de blocage, à refuser qu'on lui impose par la force les décisions prises dans des conditions équivoques par une minorité violente et fanatique », par un « groupe aux méthodes violentes d'inspiration fasciste dont les objectifs sont étrangers aux préoccupations » des 15 000 étudiants et 400 personnels qui travaillent quotidiennement sur le campus.

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 20:02

Interrogé sur les blocages d’Universités, Jean-Baptiste Prévost, Président de l’Unef, a déclaré : « L'élément central de la mobilisation étudiante contre la réforme des retraites, c'est de manifester avec les salariés, ce ne sont pas les blocages. L'Unef soutient surtout les blocages les jours de manifs ».

Et pourtant, l’Unef a aujourd’hui « condamné fermement le recours inadmissible aux forces de l'ordre ce matin à l'université de Saint-Étienne, qui est de nature à faire monter les tensions ».

Il est vrai qu’il vaut mieux soutenir la trentaine d’étudiants qui empêchaient en toute illégalité des centaines d’autres d’aller en cours que condamner les exactions commises sur le site de Lyon-Bron :

Un amphi et de nombreux murs tagués, des accès bloqués par des accumulations de chaises et de tables; des vitres cassées, des archives de dossiers d'étudiants de l'institut de psychologie brûlées; des contrôles d'accès et des panneaux d'affichages arrachés; les extincteurs vidés, les lances incendies déroulées...

Mais là, pas un mot de l’Unef !

En ce qui concerne Peep Sup, nous ne nous trompons pas de valeurs et condamnons avec la plus grande fermeté les actes de dégradation commis.

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 09:24

Alors que le nombre d’universités dont le fonctionnement est perturbé par les étudiants « en lutte » contre la réforme des retraites reste fort heureusement minime, de nouveaux comportements se font jour au niveau des contestataires.

Les « revendications » de la poignée d’étudiants en question portent désormais régulièrement sur une « banalisation des cours ». Il s’agit de suspendre le relevé des absences, des notes, voire des TD, les jours de manifestation, afin de permettre à ceux qui le souhaitent d’aller « prendre l’air » en toute impunité. Ou encore, comme à Montpellier III, de voter en AG un « blocage symbolique » de manière à « éviter que les étudiants ne soient sanctionnés par les profs opposés au mouvement », selon les propres termes de l’Unef.

Quel courage ! Ou comment vouloir défendre des idées mais sans vouloir en assumer les conséquences individuelles. Avec de tels « révolutionnaires », la République n’aurait jamais été instaurée en France au 18ème siècle.

Et pourtant, sur plusieurs campus (Montaigne Bordeaux-III, Rennes II, Caen Campus 1), fermetures administratives ou banalisations des cours, par la présidence de l'université, permettent encore au mouvement contestataire d’exister, au grand dam de l’immense majorité des étudiants qui veulent étudier (comme à Reims où 80 personnes décident du blocage de 8000).

Et que dire du comportement des ces Robespierre en culotte courte qui, comme mercredi dernier à Reims, déclenchent les alarmes incendies jusqu’à l’obtention de la fermeture administrative du campus ?

Peep sup ne peut que condamner de tels agissements ! Si chacun a le droit de défendre ses idées, l’exercice de ce droit ne permet pas la remise en cause d’un autre droit, tout aussi fondamental : celui d’étudier.

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 20:22

Depuis plusieurs jours, l’agitation gagne les universités françaises, mais dans des proportions qui restent étonnamment faibles, et même avec des réactions notables des étudiants qui souhaitent tout simplement... étudier.

On recense ainsi 6 universités touchées par des blocages à la suite à une décision des étudiants réunis en assemblée générale (Paris-I Tolbiac, Nantes, Le Havre, Clermont-II, Pau partiellement et Poitiers pour seulement 2 UFR), et 4 universités fermées administrativement sur décision du président d'université (Rennes-II, Lyon-II et Montpellier-III, Toulouse-II).

Inversement, à Caen et Montaigne Bordeaux-III, les étudiants ont obtenu par leur vote en AG la levée des blocages. Il est rassurant de voir que certains jeunes arrivent désormais à s’organiser pour contrer les décisions prises dans des AG où habituellement un tout petit nombre décide pour les autres, avec la prime à celui qui « gueule » le plus fort.

Par contre, dans plusieurs cas, les présidences des universités facilitent l’action des bloqueurs en prenant des mesures de fermeture administrative, quitte à laisser l’accès aux locaux ouverts pour la tenue de « débats citoyens », comme au Mirail à Toulouse, en contradiction avec les motifs de sécurité avancés pour justifier la fermeture administrative.

Et comment ne pas s’étonner devant certaines situations, comme à Pau, où seuls les étudiants préparant les concours de l’enseignement ont le droit d’aller en cours ? Nul doute qu’ils sauront rattraper cette erreur lorsqu’ils seront en poste.

Enfin, en ce qui concerne la mise en œuvre de tous ces blocages, il n’est pas inutile de rappeler certains éléments de droit : La grève se définit comme une « suspension temporaire du contrat de travail ». Dès lors, les étudiants ne peuvent revendiquer le droit de grève. De même, aucune assemblée générale ne dispose du droit de décider de bloquer l’accès à une université. Dans tous les cas, il s’agit d’atteintes à la liberté fondamentale d’étudier et même, en termes juridiques, de voies de fait, passibles de poursuites judiciaires. 

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 15:36

Les élections des représentants des étudiants au conseil d'administration du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Cnous) ont donné les résultats suivants :

  • L’Unef avec 75 voix a obtenu quatre élus (comme en 2008),
  • La Fage (réseau d'associations) a eu trois élus avec 65 voix,
  • Promotion et défense des étudiants (PDE) un élu avec 29 voix.

Le Mouvement des étudiants (Mét) n’a quant à lui obtenu aucun siège.

Les élus étudiants au CA du Cnous participent notamment à la définition de la politique du réseau des œuvres universitaires en matière de logement, de restauration et de services aux étudiants.

Cette élection fait suite au scrutin qui s'est tenu dans les universités et les établissements d'enseignement supérieur entre les 22 et 30 mars, pour désigner les représentants des syndicats étudiants aux conseils des Crous (centres régionaux).

Mais lorsque l’on voit que la participation des étudiants à ces scrutins n’a été que de 7,80%, on ne peut que s’interroger sur la représentativité de ces élus.

Une réflexion sur la démocratie étudiante et ses modes de scrutin est donc inévitable.

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 08:46

Le Sénat a adopté définitivement cette semaine une proposition de loi autorisant le vote électronique dans les facs.

La loi permet donc désormais à chaque établissement d'enseignement supérieur de choisir son mode d'élection: vote papier traditionnel ou vote électronique.

Le recours au vote électronique vise notamment à favoriser la participation aux élections universitaires qui plafonne, selon les cas, entre 15 et 20% du corps électoral.

Mais cette disposition, qui confère un caractère moderne à l’Université, a rencontré une forte hostilité de l’opposition parlementaire : mesure qui « suscite la défiance en raison de fraudes possibles », selon le PCF, « but inavoué (…) de gêner le syndicat étudiant majoritaire » en « aidant les multiples petites listes dérisoires qui ne peuvent attirer les électeurs dans les isoloirs » selon le PS. L'Unef et Sud Etudiant ont également manifesté leur opposition à ce texte.

Il est vrai que ces derniers auraient sûrement préféré le recours systématique au vote à main levé dans des assemblées générales amphigouriques, procédé qu’ils maîtrisent (ou manipulent ?) relativement bien comme nous avons encore pu le constater l’an dernier à la même période.

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 08:52

Les élections des représentants étudiants aux CA des Conseils régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous)se sont déroulées du 22 au 25 mars. Tous les deux ans, les étudiants sont ainsi appelés à désigner 7 représentants au sein des conseils d'administration dans les 28 Crous. 189 sièges étaient à pourvoir, les élus étudiants représentant environ un tiers de chaque CA.

Selon les premiers résultats partiels (le scrutin pour le Crous de La Réunion étant prévu cette semaine), l'Unef, malgré une baisse de son score, arrive en tête des organisations étudiantes, dans un scrutin qui a vu une hausse du score des listes associatives.

Sur les 189 sièges à pourvoir, 63 sont remportés par l'Unef (gauche universitaire, contre 81 lors des élections de 2008). Les listes soutenues par la Fage (associations) remportent 40 sièges (contre 22 en 2008). Les listes des associations soutenues par PDE (corporations) obtiennent 15 sièges (contre 12 en 2008) et les listes soutenues à la fois par la Fage et PDE obtiennent huit sièges (contre 23 en 2008).

Ce scrutin a ceci de particulier que les listes associatives peuvent afficher, sur le bulletin de vote, qu'elles sont soutenues par une ou plusieurs organisations nationales représentatives.
Le Mét (ex-UNI, droite universitaire), ne remporte que cinq sièges (contre 13 en 2008).
Les étudiants de SUD/FSE obtiennent cinq sièges, la Confédération étudiante quatre et Fac Verte trois.

La participation à ces élections était de 7,55%, selon un chiffre encore provisoire (7,56% en 2008).

Après la tenue des élections dans l'outremer, les 196 élus des Crous éliront les huit représentants étudiants au conseil d'administration du Cnous le 25 mai.

On peut néanmoins regretter la très forte abstention des étudiants pour ces élections, sachant que les Crous ont pour mission d'améliorer leurs conditions de vie et de travail (logement, aide sociale, restauration, culture, etc.).

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 08:44

met.jpgLe Mouvement des étudiants (Mét), nouveau syndicat d’étudiants, a été lancé vendredi lors de son congrès fondateur à Paris. Le Mét qui se veut "indépendant de tout parti et de tout gouvernement", rassemble l'Uni et 24 autres associations et regroupe 15.000 adhérents.

La Peep, qui a toujours revendiqué cette même indépendance ne peut que se réjouir de ce positionnement affiché, même si nous verrons sûrement, à l’usage, qu’il ne suffit pas de se déclarer indépendant pour être reconnu comme tel. Il est vrai que pour les commentateurs extérieurs que sont les journalistes, il est tellement plus simple de cataloguer (d’opposer ?) les uns et les autres, nous sommes bien placés à la Peep pour le savoir. La tâche sera d’autant plus compliquée pour le Mét que parmi les 21 membres fondateurs du Mét qui en constituent le bureau national, la moitié sont membres de l'UMP ou des Jeunes populaires.


Parmi les 12 premières mesures que le mouvement veut voir adopter de façon urgente, figurent un système de bourses bénéficiant aussi aux classes moyennes, la création d'un ticket restaurant "étudiant" et d'un prêt étudiant à taux zéro, l'ouverture des bibliothèques universitaires sept jours sur sept et jusqu'à minuit, l'interdiction totale des blocages des facultés ou encore l'attribution aux universités de la compétence logement.


En tant que parent d’étudiants, nous ne pouvons que souscrire à ces revendications, et surtout celle relative aux blocages des sites universitaires. Nous ne pouvons plus accepter qu’une large majorité d’étudiants soient régulièrement les otages d'un mouvement de protestations et de blocages dans le cadre d’actions guidées par des arrières pensées corporatistes ou politiques et qui ne vont manifestement pas dans le sens de leurs intérêts.

Nous serons donc attentifs à l’évolution du Mét, et ce dès les prochaines élections étudiants prévues de février à avril 2010.

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