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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 19:03

Le nutritionniste Pierre Dukan propose, dans une lettre ouverte aux politiques, de mettre en place une option "poids d'équilibre" au baccalauréat.

Cette option rapporterait des points à ceux qui arriveraient à garder un indice de masse corporelle compris entre 18 et 25, entre la classe de seconde et la terminale.

Il propose donc de peser régulièrement les lycéens et d’attribuer également des points à ceux qui perdraient un peu de poids entre deux pesées.


Et pourquoi pas, non plus, décider des affectations post bac en fonction du régime alimentaire ?


La bêtise étant immatérielle, on ne peut malheureusement pas la peser. Heureusement pour Pierre Dukan qui aurait eu du mal à avoir son baccalauréat ! 
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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 19:06

Après en avoir discuté avec l’ensemble des acteurs concernés, et notamment PEEP SUP, seule association de parents d’étudiants de l’enseignement public, la ministre Valérie Pécresse a décidé de convoquer une session de rattrapage pour TOUS les étudiants qui n'ont pu passer l'épreuve de Management et de gestion des activités commerciales du B.T.S. Négociation et Relation Client (N.R.C.) en Ile de France dimanche dernier.

Les 1115 étudiants qui ont composé le 26 juin verront leurs épreuves corrigées et leurs résultats seront normalement pris en compte. Les élèves n'ayant pas composé seront à nouveau convoqués.

La nouvelle épreuve se tiendra avant la mi-juillet.

PEEP SUP, qui avait été sollicitée par de nombreuses familles d’étudiants concernés, se félicite de la prise en compte de toutes ses demandes dans ce dossier.

PEEP SUP remercie la ministre de cette mesure exceptionnelle de nature à garantir l’équité pour l’obtention de ce diplôme et à en préserver la qualité.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 13:43

Communiqué de presse de presse du 28 juin 

BTS NRC : La Peep demande une session de rattrapage

A la suite de l’annulation par le ministère de l’enseignement supérieur d’une épreuve du BTS management et gestion des activités commerciales en Ile de France, l’organisation de la nouvelle session le dimanche 26 juin s’est accompagnée de nombreux incidents.

Certains candidats n’ayant pas pu accéder à la maison des examens se retrouvent aujourd’hui sous le coup d’un zéro à cette épreuve, qui remet en cause l’obtention de leur diplôme et par là même, leur avenir professionnel.

Peep Sup, section des parents d’étudiants de la fédération Peep, est intervenue immédiatement auprès du ministère pour soutenir les jeunes concernés et leurs familles.

Nous prenons acte des annonces de la ministre Valérie Pécresse sur la possibilité qu’ont ces jeunes de se signaler auprès de la médiatrice de l’éducation nationale.

Nous demandons que cette procédure permette la convocation de tous les étudiants qui n’ont pas pu composer le 26 juin à une session de rattrapage dont la date serait communiquée avant la fin de la semaine.

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 22:32

Selon une dépêche de l’AEF, le mardi 7 juin 2011, au sujet d’une suspicion de fraude lors d'une épreuve du BTS E5 management et gestion des activités commerciales, Monsieur Vincent Goudet, directeur de la Maison des examens, indiquait :

« Les procès verbaux de l'épreuve ne signalent aucun incident de ce type, en dehors de deux cas isolés de présomption de fraude en cours de traitement ». Et devant les informations relatives à des dysfonctionnements durant l’épreuve, il précisait que « 75 personnes assuraient la surveillance pour 2 500 candidats », soit « un pour 35 candidats » et qu’il n'y avait pas eu « de défaut de surveillance ».

Contacté ce jour par PEEP SUP, le ministère parle désormais d’une « volonté de fraude à grande échelle » pour justifier l’annulation de l’épreuve de Villepinte.

Les procès verbaux de l’épreuve seraient donc « erronés » ?

Le même Vincent Goudet annonce aujourd’hui « une mesure de clémence » en faveur des étudiants qui n'ont pas passé l'épreuve du dimanche 26 juin, à savoir « qu'on leur mette un 0 plutôt que de les éliminer ».

Si le sujet du Bac S sur les probabilités n’avait pas été annulé, Monsieur Goudet aurait pu plancher sur la probabilité d’un étudiant d’avoir son BTS avec un zéro non éliminatoire dans une épreuve de coefficient 4 !

Considérant que certains jeunes n’ont pu, comme en attestent de nombreux témoignages, accéder à la maison des examens dimanche du fait de bloqueurs, PEEP SUP conteste formellement ce principe et demande a minima, comme cela a été évoqué ce jour avec le cabinet de la Ministre, la mise en place d’une épreuve de rattrapage pour tous les étudiants concernés.

PEEP SUP rappelle que c’est la seconde fois, en peu de temps, que l’organisation des épreuves de BTS par le Siec est entachée d’irrégularités (épreuve de BTS Services et prestations des secteurs sanitaire et social (SP3S) du mardi 10 mai 2011).

A suivre...

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 14:38

L’actualité de ces derniers jours a jeté un regard critique sur l’organisation des examens dans l’enseignement supérieur : après la neutralisation d’un exercice de l’épreuve de mathématiques du baccalauréat série S (rappelons que le baccalauréat constitue le premier diplôme de l’enseignement supérieur), c’est une épreuve de BTS qui fait débat.

 

Rappel des faits : des correcteurs ayant des soupçons de fraude lors de ladite épreuve (défaut de surveillance en salle ?), ils ont refusé de corriger les copies et contraint le ministère à la refaire passer un dimanche matin.

Constatant une inégalité de traitement avec les bacheliers de la série S, certains étudiants ont manifesté hier devant le centre des examens et en ont bloqué pour partie l’accès.

Résultat : une annonce de zéro pointé pour tous les absents, sans chercher à savoir si des jeunes ont pu, ou non, accéder librement à la salle d’examen.

 

Comment ne pas donner, au moins pour partie, raison à ces jeunes qui, du fait d’un défaut d’organisation de l’administration et de doutes sur de possibles tricheries, sont soumis à un régime distinct de celui dévolu à une épreuve pour laquelle la fraude est avérée ?

 

Comment s’empêcher de penser que s’il ne s’agissait pas du sacro-saint bac S, tout aurait été différent ?

 

Seule la prise en compte de l’épreuve aujourd’hui annulée de ce BTS semble de nature à rétablir l’égalité de traitement et à ne pas pénaliser les étudiants qui n’ont pu accéder librement au centre d’examen dimanche.

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 09:18

Au travers d’une note d’information intitulée « Parcours et réussite en licence des inscrits en L1 en 2004 », le ministère de l'Enseignement supérieur a rendu publics les pourcentages de réussite en licence pour chaque université française. Ces chiffres montrent que le parcours « idéal » d’une licence en trois ans ne concerne qu’un étudiant sur trois.

 

Après la première année, seuls 44 % des étudiants s'inscrivent en deuxième année de licence (L2), 25 % redoublent en L1 et 28 % ne se réinscrivent pas à l'université, qu'ils s'engagent dans une autre filière ou arrêtent leurs études.

Globalement, seuls 28% des étudiants décrochent leur licence en trois ans. Si l’on prend en compte la situation des inscrits qui ne mettent jamais les pieds à l’université ou les forts abandons au cours du premier semestre, en se basant sur les étudiants présents au second semestre de L1, le taux d’obtention d’une licence en trois ans passe à 39%.

 

La série et l'âge d'obtention du baccalauréat ont une forte influence sur les chances de succès : 43 % pour les titulaires « sans retard scolaire » d'un baccalauréat économique et 42,1 % pour les bacheliers scientifiques.

 

Cette étude fait également apparaître des différences importantes en fonction des établissements : seuls 12,5% des étudiants de la prestigieuse université de Paris 6 décrochent leur licence en trois ans, contre 40% des inscrits à Poitiers ou Lyon 2. Si l'on s'en tient aux seuls étudiants de troisième année, les taux de réussite varient encore pratiquement du simple au double, de 57% à Paris 8, à 93% à Tours.

 

Cette différence se retrouve enfin au niveau des indicateurs de valeur ajoutée, en analysant les résultats obtenus en fonction du public accueilli. Là encore, les universités parisiennes affichent des malus pouvant atteindre -20 points, la meilleure plus-value étant obtenue par le CUFR Nord Est Midi Pyrénées, avec un taux de réussite supérieur de 13,4% à ce qui était attendu.

 

Même si les mauvais chiffres des campus réputés trouvent une explication partielle dans le fait que beaucoup de leurs étudiants quittent la filière universitaire en fin de deuxième année pour s'orienter vers les grandes écoles, ces indicateurs doivent amener les familles à réfléchir sur le bien fondé d’envoyer leurs enfants vers telle ou telle université, en fonction de son prestige supposé ou de ses résultats réels.

Le ministère doit également intégrer cette réalité de licence sur plus de 3 ans pour adapter la politique d’accompagnement social des étudiants.

 

Voir la note d’information

 

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 11:48

Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, a évoqué le lien entre le lycée et l’enseignement supérieur lors d'un colloque au lycée Louis-le-Grand à Paris, le mercredi 27 janvier 2010, dans les termes suivants :

« Nous n'avons pas, ou du moins pas assez, développé les liens et les échanges entre lycées et universités. Pendant longtemps, le baccalauréat a été l'objectif principal voire unique du lycée républicain. Cet objectif a d'ailleurs guidé nos politiques éducatives depuis les années 1960 … aujourd'hui, dans le cadre d'une économie mondialisée, fondée sur les savoirs, tournée vers la recherche constante de l'innovation, l'horizon et les perspectives de notre système éducatif se sont naturellement déplacés. Toutes les nations européennes sont confrontées au même défi … conduire au moins 50 % d'une classe d'âge à un diplôme de l'enseignement supérieur. … Aujourd'hui, le baccalauréat n'est plus une fin en soi, il est plutôt un cap à franchir. L'horizon c'est désormais la poursuite d'études dans l'enseignement supérieur pour tous les bacheliers généraux et technologiques … L'enjeu est d'intégrer dans le parcours des lycéens une dimension plus forte de préparation à la poursuite d'études supérieures. … c'est un chemin escarpé … un étudiant sur deux échoue en fin de première année à l'université … comment ne pas reconnaître que l'échec à l'université trouve en partie sa source au lycée ? »

 

Cette intervention a le mérite d’exposer la nécessaire cohérence entre l’enseignement secondaire et le supérieur. Cette cohérence doit s’assurer à un double niveau : celui des enseignements (notamment au travers des programmes) et celui de l’orientation.

En ce qui concerne les enseignements, il faut se rappeler d’une époque, pas si lointaine, où la classe de terminale, comme son nom l’indique, marquait la fin, l’achèvement d’une formation. La poursuite d’études supérieures ne concernait qu’une minorité et il était dès lors utile d’avoir des formations différenciées en fin de cycle secondaire. Or aujourd’hui, le baccalauréat joue plus un rôle d’examen d’entrée dans le supérieur que de diplôme sanctionnant un achèvement de formation. Dès lors, et c’est bien là un des enjeux de la réforme actuelle du lycée, il est plus intéressant de conserver un tronc commun de programmes plus longtemps et de concevoir la classe de terminale comme une classe de transition entre le secondaire et le supérieur. Cette idée renvoie au débat récent sur le maintien ou non de telle ou telle matière dans certaines filières.

Mais une bonne orientation se prépare également au travers des méthodes de travail, des informations données aux élèves sur les études supérieures, les débouchés, etc.

L’objectif que l’on retrouve au travers des propos du ministre est de réduire le fossé existant actuellement entre le lycée et le supérieur, de restaurer la continuité des enseignements et d’assurer la meilleure orientation possible pour éviter les trop nombreux échecs et réorientations précoces constatés dans le post bac.

Les parents d’étudiants que nous sommes ne peuvent que souscrire à cette ambition, mais resterons vigilants sur les modalités mises en œuvre pour assurer l’objectif des 50 % d'une classe d'âge à un diplôme de l'enseignement supérieur.

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