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ORIENTATION

 

Post bac : 56,5 % des bacheliers ont intégré en 2008 une filière sélective

Selon une étude du ministère (note Depp de mars 2010 « Profil des nouveaux bacheliers entrant dans les principales filières du supérieur, évolution 2000-2008 »), les disciplines générales de l'université demeurent la filière privilégiée des bacheliers généraux. Ces disciplines sont en effet choisies par 53 % des bacheliers. De même, plus de 80 % des étudiants inscrits pour la première fois à l'université hors IUT ont obtenu un baccalauréat économique, littéraire ou scientifique. A la rentrée 2008, 78,2 % des nouveaux bacheliers (soit 405 520 étudiants) se sont inscrits dans le supérieur dès l'obtention de leur baccalauréat : 176 280 à l'université (hors IUT), 44 850 en IUT, 40 340 en CPGE, 101 490 en STS et 42 560 dans d'autres formations (écoles d'ingénieurs indépendantes des universités, écoles de commerce, gestion, vente, comptabilité, etc.). Au total, sur 100 nouveaux bacheliers (session 2008) inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur en 2008-2009, 43,5 % s'inscrivent dans une filière générale en premier cycle universitaire et 56,5 % intègrent une filière sélective : CPGE (10 %), IUT (11 %), STS (25 %), écoles d'ingénieurs indépendantes des universités et écoles de commerce, gestion, vente comptabilité (4 %), écoles spécialisées recrutant directement après le baccalauréat (6,5 %).

En 2008, les filières « droit-sciences politiques ou économie gestion AES » accueillent principalement des bacheliers de la filière ES. Ces derniers représentent 47,5 % des étudiants en « droit sciences politiques » et 53 % des effectifs de la filière « économie gestion, AES ». En « droit sciences politiques » un étudiant sur cinq est titulaire d'un baccalauréat littéraire, et en « économie, gestion AES », un sur cinq d'un baccalauréat scientifique. Les bacheliers STG sont également très représentés dans ces filières : ils représentent 10 % des nouveaux bacheliers en « droit, sciences politiques » et 18 % en « économie, gestion, AES ».

Pour la filière « lettres, langues, sciences humaines et art », ce sont les bacheliers littéraires qui prédominent. Ils représentent « 43 % des inscrits de cette discipline. Ils se dirigent pour 43,5 % d'entre eux vers la filière sciences humaines, 34,5 % vers les langues, 12 % vers les lettres et 10 % vers les arts. Au sein de cette filière, les bacheliers ES et S voient leur part augmenter, représentant respectivement 28 % et 12 % des effectifs en 2008, contre 22 % et 10 % en 2000.

Pour les sciences, SVT et Staps, huit étudiants sur dix sont titulaires d'un bac scientifique. En médecine et pharmacie, on compte presque exclusivement des bacheliers scientifiques (94 % ).

Les IUT (44 850 nouveaux inscrits en 2008) sont composés à 68,5 % de bacheliers généraux. Les titulaires d'un baccalauréat scientifique ou technologique se retrouvent majoritaires dans le secteur secondaire, tandis que le secteur tertiaire attire les bacheliers économiques et STG (sciences et technologies de gestion).

Les filières STS (101 500 étudiants inscrits à la rentrée 2008) accueillent essentiellement des bacheliers technologiques, des sections STI (45 % des effectifs en STS production) et STG (47 % des effectifs en STS services). Leur part baisse pourtant dans cette section : En 2008, 58 500 bacheliers technologiques entraient en première année de STS alors qu'ils étaient 68 000 en 2000, soit une baisse de 14 % ». Le nombre de bacheliers technologiques est en hausse chaque année depuis la rentrée 2000, avec un doublement des effectifs entre 2000 et 2008. Ces bacheliers technologiques sont également nombreux (20,9 % ) à s'inscrire en L1 : alors qu'ils sont a priori mieux adaptés aux formations professionnalisées courtes.

40 340 bacheliers se sont inscrits en CPGE à la rentrée 2008. Les classes préparatoires économiques et commerciales comptent 25 % des inscrits en première année de CPGE et recrutent essentiellement des bacheliers S (48,4 %) ou ES (41,9 %). Les classes préparatoires littéraires comptent 16 % des inscrits et se composent de bacheliers littéraires (59 %) ainsi que de bacheliers scientifiques ou économiques (20 %). A l’inverse, les nouveaux bacheliers qui intègrent une CPGE sciences (59 %) sont exclusivement des bacheliers scientifiques.

Enfin, dans les écoles de commerce (9 200 nouveaux bacheliers inscrits à la rentrée 2008), plus d'un étudiant sur deux est titulaire d'un bac économique, 30 % possèdent un bac S et 10 % un bac STG.

Pour télécharger le document, cliquez ici

 

Egalité des chances : Sciences Po Toulouse étend son dispositif

Sciences Po Toulouse étend son dispositif en faveur de l'égalité des chances à onze nouveaux lycées de la région Midi-Pyrénées et élargi le public visé à travers son programme Dispo (dynamique innovation sociale et politique) pour la période 2009-2012 en intégrant l'éloignement géographique par rapport à Toulouse. L'objectif n'est pas de recruter de nouveaux étudiants pour Sciences Po Toulouse mais de donner de l'élan à des lycéens qui ont du mal à se projeter sur des études longues ou sur des études d'excellence. Labellisé « Cordées de la réussite » en 2008, le dispositif concerne aujourd'hui 16 lycées sur les 70 de l'académie répartis dans les huit départements. Cinq cents lycéens de la seconde à la terminale devraient bénéficier annuellement de ce programme.

Les lycées intégrés au programme Dispo sont sélectionnés en fonction des caractéristiques socio-économiques de leurs élèves (ils doivent compter deux tiers d'élèves boursiers, par exemple). L'IEP de Toulouse prend également en compte l'éloignement géographique de la métropole toulousaine. Avec plus de 45 000 km2 et huit départements, la région Midi-Pyrénées est la plus étendue de France. En effet, non seulement cet éloignement est un frein pour les élèves mais il a également été constaté que les informations sur les parcours d'études supérieures ont du mal à arriver dans les villes les plus éloignées.

D'autres critères sont pris en compte, comme le pourcentage d'élèves issus de milieux défavorisés ou le classement des établissements en ZUS ou ZEP. Certains lycées du centre-ville de Toulouse qui ont candidaté pour rejoindre le programme n’ont ainsi pas été retenus, leurs élèves étant issus de milieux favorisés et n'ont pas besoin d’une aide spécifique pour accéder aux filières d'excellence.

Pour financer ce programme, l'IEP de Toulouse bénéficie de partenariats publics (ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ministère de l'Éducation nationale, conseil régional Midi-Pyrénées) et privés (BNP, MAIF, cercle des jeunes entrepreneurs, etc.).

Entre 2006 et 2009, 151 élèves issus de milieux défavorisés ont suivi le dispositif. Tous, sauf un, ont obtenu le bac, dont 80 % avec mention, et 40 % ont intégré des filières d'excellence.

 

VIE ETUDIANTE

 

Charte pour la valorisation de l'engagement étudiant

Promotion et Défense des Etudiants (PDE, une des cinq organisations représentatives étudiantes en France) demande à Valérie Pécresse de signer « la charte pour la dynamisation de la vie associative des universités, le développement et la valorisation de l'engagement étudiant » et d'encourager les établissements à la mettre en œuvre par l'intermédiaire de l'évaluation de ces derniers.

La signature de cette charte, élaborée de février à avril 2009, avait été annoncée par Valérie Pécresse au Cneser du 15 juillet 2009 pour la rentrée 2009, mais n’a à ce jour été suivie d’aucun acte.

Cette charte vise notamment à donner un ensemble de principes et de reconnaissances permettant le développement des activités des associations étudiantes.

 

Action sociale : l’exemple du contrat d’objectifs entre Paris-XI et le Crous de Versailles

L'université Paris-XI Sud et le Crous de Versailles ont renouvelé leur contrat d'objectifs pour la période 2010-2013 afin de poursuivre le rapprochement de ces institutions coresponsables des conditions de vie et de travail des étudiants.

Ces deux entités ont ainsi défini leurs cinq objectifs pour les trois années à venir :

- réussir l'accueil et l'intégration des étudiants, avec notamment un meilleur accueil des étudiants handicapés à travers l'aménagement de logements spécifiques et la réalisation conjointe d'un guide de l'étudiant international ;

- mettre en œuvre une nouvelle politique du logement, par la rénovation des résidences traditionnelles du campus (500 logements seront rénovés entre 2010 et 2011) et la construction de nouvelles résidences aux standards internationaux ;

- proposer une restauration modernisée et diversifiée, par la poursuite de rénovations et la construction d'une structure de restauration sur le plateau de Saclay (projet Campus) ;

- renforcer l'action sociale par la collaboration des différentes structures de l'université et du Crous (assistantes sociales, médecine préventive) ;

- soutenir les activités culturelles et les initiatives étudiantes.

Le précédent contrat, signé pour 2006-2009, avait notamment permis de nombreuses rénovations de logement, des progrès dans le traitement des bourses et un renforcement de l'animation du campus.

L'université Paris-XI rassemble 27 000 étudiants dont 4 387 boursiers. Le Crous gère 5 298 lits répartis dans neuf résidences et sert 1,24 millions de repas dans huit restaurants et six cafétérias par an.

 

Extension des horaires des bibliothèques universitaires : l’exemple de Lyon-I

L'université Claude-Bernard Lyon-I a engagé une concertation sur l'extension des horaires de ses bibliothèques, même si ce projet rencontre une vive opposition des personnels du SCD (service commun de documentation). Le conseil d'administration de Lyon-I avait voté en septembre dernier, dans le cadre du contrat quadriennal à venir, l'objectif d'étendre les horaires d'ouverture des bibliothèques de l'université. Les bibliothèques universitaires de la Doua (ouverte jusqu'à présent 68h30 par semaine) et Rockefeller (66h) se sont vues proposer comme objectif une extension d'ouverture à 75h (ouverture jusqu'à 21h). Ce projet répond également à une demande de la Ministre (discours sur les bibliothèques universitaires du 17 février 2010) d’élargir massivement les horaires d'ouverture (de 65 à 84h) et d'ouvrir les BU en soirée et les week-ends.

Les élus étudiants Inter-Asso de Lyon-I soutiennent quant à eux le projet d'extension des horaires d'ouverture afin d'améliorer le quotidien des étudiants et de placer Lyon-I comme experte en matière de vie étudiante. Ils proposent des créations d'emplois étudiants et une augmentation du nombre et des horaires des salles de travail, qui peuvent être tenues par un « moniteur-étudiant » sans nécessité de personnel spécialisé.

 

NOUVELLES TECHNOLOGIES

Ressources numériques : accord entre ePrep et l'université numérique Unisciel

L'association de promotion des Tice dans les grandes écoles ePrep et l'UNT (Université numérique thématique) dédiée aux sciences fondamentales Unisciel (Université des sciences en ligne) ont annoncé la mutualisation de leurs ressources numériques. L'accord prévoit que toutes les ressources scientifiques publiées sur la « plate-forme francophone » (www.plateforme-francophone.org), un projet initié en 2006 par ePrep, seront indexées par Unisciel pour être référencées dans sa base de données. Ce sont ainsi, pour l'instant, 88 cours et 47 séries d'exercices qui sont d'ores et déjà accessibles via Unisciel. A terme, cette coopération pourra s'étendre aux modules de travaux pratiques.

Cette plate-forme a pour objectif de contribuer à l'ouverture sociale et internationale de l'accès aux grandes écoles en proposant, en accès libre, des ressources pédagogiques pluridisciplinaires adaptées. Elle a d'abord été développée par les professeurs de classes préparatoires aux grandes écoles membres de ePrep, puis un comité éditorial a été mis en place en 2010 associant des auteurs francophones, sous la conduite de l'École polytechnique, ParisTech, l'Essec et ePrep.

La plateforme propose pour l'instant essentiellement des contenus en physique, l'idée étant d'élargir à d'autres disciplines comme les mathématiques ou l'informatique, pour avoir une offre la plus harmonieuse et complète possible.

Par ailleurs, ePrep organisera le 17 novembre 2010 au Sénat un séminaire consacré à « l'éducation durable » perçue sous l'angle de l'utilisation des technologies de l'information pour une valorisation internationale des établissements et un meilleur accompagnement des étudiants. Dans ce cadre, un appel à participation est lancé pour proposer des contenus numériques à intégrer sur la plateforme francophone mais aussi sur Wikiprépas (www.wikiprepas.org), un projet de dictionnaire pluridisciplinaire porté par ePrep. Wikiprépas vise ainsi à proposer des définitions ou de courts articles relatifs au programme des classes prépas, à destination de la communauté éducative de ces classes (élèves, parents d'élèves, professeurs). Le lancement officiel du projet sera fait lors de la rencontre de novembre.

 

Colloque international de l'université à l'ère du numérique à Strasbourg en juin 2010

Le programme de la troisième édition du CIUEN (Colloque international de l'université à l'ère du numérique) est en ligne sur le site web dédié (www.ciuen.fr). Organisé par l'université de Strasbourg du 14 au 16 juin 2010, l'événement fait suite aux éditions parisienne en 2006 et bordelaise en 2008. Il sera question des stratégies poursuivies par les établissements dans un contexte de passage à l'autonomie, de constitution des PRES et de mutualisation des services et dispositifs entre universités. Les participants échangeront également sur les usages innovants pour les étudiants lors de sessions plénières et d'ateliers, des intervenants venus de l'étranger livreront aussi des points de vue internationaux sur le développement des technologies de l'information dans l'enseignement supérieur.

Les organisateurs du CIUEN souhaitent ainsi notamment faire le point sur les organisations et politiques numériques des établissements : schémas directeurs numériques, structures mises en place pour le développement des usages et l'accompagnement des utilisateurs. L'objectif affiché est aussi de mettre en évidence les services aux étudiants et enseignants par la mise en place cohérente et coordonnée d'outils et de services développés dans le cadre des projets soutenus notamment par la Sd-Tice. Le colloque sera l'occasion de mettre l'accent sur la formation à distance, sur le rôle des Tice dans la valorisation des ressources pédagogiques des universités ou encore sur l'évolution des pratiques pédagogiques.

Un point sera également fait sur les initiatives françaises d'UNR (universités numériques en région) et d'UNT (universités numériques thématiques).

Programme et inscriptions sur le site du CIUEN, www.ciuen.fr

 

REFORMES

 

Guide pratique : autonomie de l'université, une réforme de terrain 

Le MESR a publié un « Guide pratique : autonomie de l'université, une réforme de terrain » qui s'adresse aux étudiants, personnels et partenaires immédiats des centres universitaires tels que les laboratoires, élus et collectivités locales. Ce guide de 15 pages précise la définition de l'autonomie d'une université et avance les conséquences de la réforme sur la vie des étudiants et des personnels des enseignants-chercheurs et administratifs, ainsi que ce qu'elle apporte aux laboratoires et aux collectivités locales. L'accompagnement des étudiants dans leur orientation, celui des maîtres de conférences en début de carrière, les primes accordées aux enseignants-chercheurs, les partenariats éventuels avec les entreprises de la région, etc. Ces thèmes sont abordés et illustrés pas les expériences des 18 « universités pionnières » ayant adopté l'autonomie au 1er janvier 2009, parmi lesquelles La Rochelle, Nancy-I Henri-Poincaré et Aix-Marseille-II Méditerranée, dont les profils sont les plus développés. Selon le ministère, 60 % des 83 universités sont autonomes depuis le 1er janvier 2010.

Pour télécharger le document, cliquez ici.

 

En direct des associations Peep Sup

 

La Rochelle : table ronde : COMMENT FINANCER LES ETUDES DE SES ENFANTS ?

Le vendredi 7 mai 2010 de 17H à 18H30 PEEP-SUP organise la première table ronde sur le thème « COMMENT FINANCER LES ETUDES DE SES ENFANTS ?», dans l’Amphithéâtre du Groupe Sup de Co La Rochelle.

Interviendront lors de cette table ronde :

Mme HERVIOU – Présidente de PEEP-SUP Charente-Maritime,

M. BLANC – Vice-président du Conseil Régional Poitou-Charentes, en charge de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,

Mme MIRA – Responsable de prestation de la CAF (aides au logement),

Mme WALTER – Sécurité sociale et mutuelle étudiante,

Mme DUBOIS – Directrice des résidences universitaires du CLOUS La Rochelle,

Mme BILLON – Directrice de l’agence des Minimes, BNP Paribas (prêts bancaires),

M. GAMBINI – Directeur des relations extérieures, Groupe Sup de Co La Rochelle.

 

PEEP-SUP organise depuis 10 ans ce type de table ronde à Poitiers, avec un succès croissant : près de 1000 parents cette année ont assisté aux tables rondes qui ont eu lieu en janvier / février. Les thèmes abordés : les classes préparatoires aux grandes écoles, que faire après les différentes filières de classe de Terminale ?, comment financer les études de ses enfants ?

Cette table ronde permettra aux parents d’accéder dans un même lieu à une information complète sur le financement des études supérieures de leurs enfants, et entrevoir l’ensemble des nombreuses possibilités de financement, souvent non connues des familles.

Pour assister à la table ronde, demandez une invitation à PEEP SUP :

Par téléphone au 06 89 98 41 39 ou par e-mail : PEEP-SUP.LR@HOTMAIL.FR

 

 

A retrouver sur le blog peep sup :

 

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