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ACTUALITE DU SUPERIEUR

Classement OCDE du système d'enseignement supérieur français

Sur ses 14 pays, l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) classe le système d'enseignement supérieur français à la 7ème place en ce qui concerne sa capacité à être « abordable » financièrement et à la 10ème pour son « accessibilité ». Le fait d'être abordable correspond à la possibilité pour un étudiant ou une famille de couvrir les coûts associés à l'université. A titre de comparaison, les États-Unis, 12ème pays le plus abordable, se placent à la 4ème place en termes d'accessibilité. A l'inverse l'Allemagne, 3ème pays le plus abordable, se classe 11ème pour l'accessibilité.

La détermination du critère « abordable » se fait au travers de la prise en compte non seulement des coûts liés à l'éducation (comprenant les frais de scolarité, livres et matériel, pour lesquels la France se classe 3ème), mais aussi les frais de vie comprenant logement et nourriture (France 5ème), les éventuelles bourses et aides financières (France 7ème), la possibilité d'avoir recours à des prêts (France 8ème) et les avantages fiscaux accordés (France 7ème).

Le pays où l'enseignement supérieur est le plus abordable est la Finlande. Viennent ensuite la Norvège, l'Allemagne, le Danemark, la Suède et les Pays-Bas, avant la France, tous des pays d'Europe du Nord ou continentale. Les pays les moins abordables sont le Mexique, puis le Japon, l'Australie et les États-Unis.

La mesure de l'accessibilité prend en compte le taux de participation, c'est-à-dire la part des étudiants au sein d’une tranche d'âge (33 % parmi les 18-21 ans en France, qui se classe 5ème). Parce que ces étudiants ne terminent pas toujours leurs études ou que certains les entament plus tard, le rapport s'appuie aussi sur le taux de diplômés parmi les 25-34 ans (la France est alors au 11ème rang). Les autres critères pris en compte sont la parité (la France se classe 5ème) ainsi qu'un « index d'équité dans l'éducation » qui évalue si les jeunes d'origine socio-économique supérieure sont sur-représentés ou non parmi les étudiants (11ème place pour la France).

La Finlande est le pays où l'enseignement supérieur est le plus « accessible », suivie par les Pays-Bas et la Norvège. Viennent ensuite, les États-Unis. La Suède, la France et l'Allemagne sont respectivement 9ème, 10ème et 11ème.

FORMATIONS

Médecine : numerus clausus 2010-2011

Les arrêtés publiés au Journal officiel du 15 novembre 2010 ont fixé le numerus clausus à 7 400 pour les études de médecine et à 1 154 pour les études d'odontologie, chiffres similaires à ceux de 2009. Le numerus clausus est porté à 1 015 pour les études de sage-femme, et à 3 090 pour les études de pharmacie.

Écoles de commerce post-bac : évolution des épreuves du concours Accès

Le concours Accès, qui regroupe les trois écoles de commerce post-bac Essca (Angers et Paris), Iéseg (Lille et Paris) et Esdes (Lyon), connaîtra en 2011 une évolution de ses épreuves. Un nouveau format est mis en place pour les épreuves de synthèse et de mathématiques, qui passent de 3 heures à 4 heures. Pour la synthèse, ce temps supplémentaire doit permettre aux candidats d'approfondir le sujet et, pour les mathématiques, il s'agit d'une évolution liée aux attentes des écoles par rapport aux profils des candidats, et au niveau requis en mathématiques pour les filières générales du bac. Le coefficient de l'épreuve d'anglais (organisée sous forme de QCM) est modifié pour certaines écoles. Quant à l'épreuve de maîtrise du français, elle est supprimée, les compétences des candidats en orthographe, grammaire et syntaxe étant vérifiées dans l'épreuve de synthèse (rédaction à partir de plusieurs documents portant sur un même sujet). Le format de l'épreuve de seconde langue est quant à lui inchangé.

Pour permettre aux candidats de se préparer, le concours Accès met à leur disposition, comme chaque année, des outils gratuits : les épreuves des années précédentes téléchargeables sur le site du concours et un entraînement en ligne pour les épreuves de QCM. Pour les épreuves de synthèse et de mathématiques, qui sont modifiées cette année, des épreuves types seront proposées dans un cahier d'entraînement, envoyé sur demande ou disponible lors des journées portes ouvertes dans chacune des écoles.

Le concours Accès a été créé en 1998 par l'Essca, l'Iéseg et l'Esdes. Il a attiré plus de 7 000 candidats en 2010, et le nombre de candidats a augmenté de 5,5 % entre 2009 et 2010.

A noter enfin la décision de réduire les frais de concours de 50 % pour les boursiers.

VIE DES ETUDIANTS

Budget 2011 du Cnous

Le conseil d'administration du Cnous vient d’adopter son budget pour 2011, à hauteur de 539,35 millions d'euros. Ce budget permettra d’allouer aux Crous une dotation identique à celle de 2010 et de maintenir les emplois, la règle de non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ne s'appliquant pas en 2011 aux Crous et au Cnous.

Dispositif d'aide au logement d'urgence des étudiants : L'exemple de Clermont-I

L'université d'Auvergne Clermont-I propose, depuis la rentrée 2010, un dispositif d'aide au logement d'urgence pour les étudiants en difficulté, dans le cadre d’une convention avec le Crous de Clermont-Ferrand. Tout étudiant en difficulté immédiate de logement peut désormais s'adresser au service de santé universitaire ou aux services sociaux du Crous, accessibles sept jours sur sept et 24 heures sur 24 par le biais des résidences universitaires. L'université d'Auvergne s'engage à loger provisoirement l'étudiant en foyer ou en hôtel. Sur les 16 000 étudiants de l'université d'Auvergne, les assistantes sociales estiment à une quinzaine le nombre de ceux qui pourraient être concernés chaque année par cette aide d’urgence. Il s'agirait essentiellement d'étudiants étrangers, ou qui ne sont pas originaires de la région, et qui arrivent pour la première année à Clermont-Ferrand.

La publicité faite autour du dispositif a permis d’accompagner huit étudiants en difficulté, avant même qu'ils ne se retrouvent dans une situation d'urgence. L'université réfléchit également à un dispositif d'assurance, avec le Crous et une banque, afin d'aider les étudiants étrangers qui ne peuvent pas avancer les dix mois de caution demandés par les résidences universitaires.

Quand le logement étudiant reflète le statut de l'étudiant dans la société

C’est du moins le postulat qui découle d'une étude comparative sur le logement étudiant en Europe publiée récemment. Selon ses auteurs, le contexte social, culturel et économique pèse lourd dans la production de logements étudiants. L’étude, menée sur quatre pays (Finlande, France, Royaume-Uni et Pays-Bas), a cherché à identifier les principaux acteurs, les politiques, les modes de financement, la propriété, l'exploitation et la gestion des bâtiments du logement étudiant.

En Finlande et en Hollande, le logement social est presque considéré comme un enjeu de service public, tandis qu'en France et en Angleterre, la question est essentiellement privée et concerne d'abord l'étudiant et sa famille qui est là pour le supporter financièrement. Seuls 4 % des étudiants finlandais habitent chez leurs parents contre 50 % environ des étudiants français et 73 % des Italiens. Passés 28 ans, 15 % des étudiants français vivent encore chez leurs parents, mais quasiment aucun en Finlande.

Dans ce pays, souvent cité en exemple, la politique de logement étudiant, pilotée au niveau national vise à assurer un accès équitable des jeunes à l'enseignement supérieur. Les étudiants sont considérés comme des citoyens à part entière et il existe une volonté forte de les intégrer dans le parc générique dans des contextes urbains mixtes. Chaque nouveau quartier de grande métropole comprend donc des logements étudiants, au même titre qu'une école primaire. Des fondations privées à but non lucratif, construisent, entretiennent et gèrent intégralement leur propre parc. Conçus comme n'importe quel appartement, les logements doivent permettre de vivre en couple ou avec un enfant, y compris après la fin de ses études.

Aux Pays-Bas, les principaux opérateurs du logement étudiant sont des bailleurs sociaux : le logement étudiant représente donc une sous-catégorie du logement social, avec des réponses spécifiques aux besoins des étudiants. Les acteurs locaux y jouent néanmoins un rôle déterminant, comme en témoignent les disparités importantes observées d'une ville à l'autre en matière de politique. Dans certaines villes, des réseaux ou des partenariats se mettent en place afin de répondre à une carence locale importante. Les aides versées aux étudiants ayant recours au marché privé sont plafonnées, ce qui rend son accès difficile.

Au Royaume-Uni, mises à part quelques actions récentes d'intervention de l'État destinées à pallier les carences du marché privé extrêmement libre, le logement étudiant est un marché de niche lucratif dominé par des grosses entreprises nationales à même d'attirer des capitaux internationaux. Les quelques initiatives, lancées par des universités publiques, passent par des partenariats public-privé et se traduisent par l'apparition de quartiers étudiants unifonctionnels (« studentification »). Les investisseurs privés assurent la construction des logements dont la rentabilité est garantie par l'université. Les auteurs de l'étude identifient également quelques logements, mis à disposition par des œuvres ou des fondations privées, réservés aux populations les plus défavorisées, et souvent aux étudiants de première année.


En France, le logement étudiant est également dominé par le marché privé libre. L'offre publique dédiée, gérée par les Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) et les universités, est d'abord réservée aux étudiants les plus modestes. Le système de soutien au logement étudiant, combine des aides à la personne, à la fiscalité et des bourses. Les études de cas conduites dans le cadre du rapport ont également révélé des situations contrastées d'une ville à l'autre

Mobilité internationale des étudiants

Augmentation de 4,8 % du nombre d'étudiants internationaux en France en 2009-2010

CampusFrance vient de publier un hors-série de ses « Courriers » (consultable via le lien http://editions.campusfrance.org/lettre_adherents/courrier_hs_04_fr.pdf) présentant un panorama de la mobilité internationale étudiante pour 30 pays.

Pour la deuxième année consécutive, après deux années de léger repli, le nombre d'étudiants internationaux en France s'est accru en 2009-2010 pour atteindre 278 213 étudiants étrangers, soit une augmentation de 4,8 % par rapport à 2008-2009. Les étudiants étrangers séjournant en France viennent en majorité du Maghreb (26 %), puis d'Asie, y compris Moyen Orient et Océanie (24 %), d'Afrique hors Maghreb (20 %), de l'Union européenne (18 %), des Amériques (8 %) et enfin d'Europe hors UE (4 %). Au total, on compte aujourd'hui en France 12 % d’étudiants étrangers contre 7,1 % en 1998.

Pour chaque pays, CampusFrance a étudié plusieurs indicateurs présentant notamment l'évolution de la mobilité globale et la mobilité vers la France, par niveau et par discipline. La brochure donne également le rang occupé par notre pays en tant que pays d'accueil, mais aussi des projections sur l'évolution possible de la population étudiante pour un pays donné.

La France est ainsi le 1er pays d'accueil des étudiants algériens (18 780 en 2008), marocains (26 998 en 2008), tunisiens (10 812 en 2008). Elle est la 2ème destination, après les États-Unis, des étudiants brésiliens (2 941 en 2008), la 3ème pour les étudiants mexicains (1 751 en 2008) et la 4ème pour les étudiants canadiens (1 378 en 2008). La France arrive au 7ème rang des pays d'accueil des étudiants chinois, ces derniers choisissant en premier les États-Unis (111 246 en 2008) puis le Japon (77 916) et l'Australie (57 596).

CampusFrance s’est également penché sur la mobilité des étudiants européens, en hausse de 9 % depuis 2005, alors même que le nombre d'entre eux venant en France baisse de 5,2 %.

2 883 280 étudiants dans le monde ont étudié hors de leur pays d'origine en 2008, soit une hausse de 15 % depuis 2005. Parmi ces étudiants en mobilité, les étudiants européens représentent 782 042 étudiants, soit 27 % du total mondial. A titre comparatif, l'Asie, premier continent en nombre d'étudiants internationaux, représente 38 % du total avec 1 093 028 étudiants en mobilité, soit une progression de 11 % par rapport à 2005. L'Europe est ainsi la deuxième région du monde en nombre d'étudiants en mobilité.

En ce qui concerne la France, cette mobilité européenne présente plusieurs points intéressants : La France vient ainsi en moyenne en cinquième position des pays d'accueil des étudiants européens en mobilité (hors Erasmus), après le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Russie et les États-Unis. Elle est ainsi la première destination des étudiants roumains et la deuxième destination des espagnols, portugais ou anglais. Trois pays attirent massivement les étudiants : le Royaume-Uni (12 % du total des étudiants européens en mobilité), l'Allemagne (9 %) et la Russie (8 %). Suivent les États-Unis (8 %), la France (5 %), l'Autriche et l'Italie. Le Royaume-Uni et l'Allemagne viennent également souvent en premier ou en deuxième choix de destination pour les pays européens, tandis que les États-Unis attirent surtout en troisième ou quatrième position (10 et 14 pays respectivement).

En termes de mobilité entrante, le nombre d'étudiants européens en France a baissé de 5,2 %, depuis 2005. Cette évolution générale recouvre cependant des réalités très contrastées, certains pays progressant de façon spectaculaire, comme l'Italie avec une augmentation de 20 % en 4 ans, d'autres au contraire reculant, telle la Roumanie (moins 22 %).

Les étudiants européens suivent par ailleurs prioritairement des cours en licence et en master (respectivement 47 % et 41 %), seulement 12 % suivant un doctorat. Cette répartition est conforme à la répartition globale des étudiants étrangers en France (respectivement 43 %, 44 % et 12 %). Là encore, des différences existent en fonction des pays, la plupart des étudiants portugais, suisses et anglais s'orientent prioritairement en licence alors que pour les étudiants roumains et polonais, c'est le niveau master qui prime.

En ce qui concerne les filières, c’est celle des lettres-sciences humaines qui attire la majorité des étudiants européens avec plus de 23 000 étudiants (soit 44 % du total). Les filières droit-sciences politiques, sciences économiques-administration économique et sociale, sciences (dont Staps) recueillent pour leur part 16 ou 15 % d'étudiants, tandis que la filière médecine-pharmacie-dentaire affiche 8 % d'inscrits.

Cette moyenne recouvre cependant des réalités disparates : lettres-sciences humaines attirent majoritairement les étudiants anglais (60 %), mais seulement 34 % des étudiants ukrainiens qui sont, par exemple, plus attirés par l'économie.

CampusFrance a enfin analysé les leviers et freins à la mobilité européenne. Si le processus de Bologne et la mise en place de mesures incitatives pour la mobilité jouent ainsi un rôle positif dans l’attractivité de la France, le recul de l'apprentissage du français est en revanche un facteur d'explication de la baisse de la mobilité vers la France.

Focus sur les échanges franco-américains.

Selon le rapport « Open Doors 2010 », publié par l'Institute of International Education (IIE), le nombre d'étudiants français inscrits dans les établissements d'enseignement supérieur aux États-Unis continue à progresser, passant de 7 421 étudiants français aux États-Unis en 2008-2009 à 7 716 en 2009-2010, soit une hausse de 4 %, supérieure à la progression mondiale (+2,9 %) et contrastant avec la baisse des effectifs venus d'Europe (-2,9 %). Il s'agit de la sixième année consécutive de croissance dans ce domaine, la France se situant désormais au 17ème rang dans le classement des pays pourvoyeurs d'étudiants aux États-Unis.

Le nombre d’étudiants français progresse surtout dans les filières où les frais de scolarité sont moindres ou lorsque des accords particuliers d'échanges existent.

Les établissements accueillant le plus d'étudiants français sont, pour les collèges (établissements en quatre ans) la Northeastern university, le New-York Institute of technology, l'université de Cincinnati, la Temple university et la Florida International university. Les cinq universités « graduate » (proposant des cursus allant de la licence au doctorat) accueillant le plus d'étudiants français sont par ailleurs la Columbia University, le Georgia institute of technology, la New-York University, le MIT et l'université de Californie - Berkeley.

En ce qui concerne les étudiants américains venus en France pendant l'année 2008-2009, ils sont au nombre de 16 910, soit une baisse de 2,5 % par rapport à l'année précédente, mais une hausse de 42 % globalement depuis 2001. La France occupe toujours la quatrième place parmi les destinations les plus populaires pour les Américains étudiant à l'étranger.

Publications

RAPPORT : Pour des sciences humaines et sociales au cœur du système d'enseignement supérieur et de recherche ( Marie-Claude  MAUREL et Edouard )

Le Conseil pour le Développement des Humanités et des Sciences Sociales poursuit depuis septembre 2009, les missions suivantes :

  • explorer les enjeux de formation, de qualification et d'insertion des étudiants qui choisissent les filières des sciences humaines et sociales de nos universités ;
  • engager une réflexion sur la structuration de notre potentiel de recherche dans le nouveau paysage français ;
  • réfléchir aux spécificités de l'évaluation dans le domaine des sciences de l'homme et de la société ;
  • dégager les grands enjeux scientifiques qui animeront les sciences humaines et sociales françaises dans les années à venir et œuvrer au renforcement du potentiel de recherche français.

Après deux rapports d'étape (remis respectivement les 14 janvier et 15 mars 2010), ce rapport synthétise les travaux du Conseil et est consultable via le lien suivant :

http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/104000537/0000.pdf

A retrouver sur le blog peep sup

http://peepsup.over-blog.com/
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juillet 2013 : Mise en ligne d'un document sur l'assurance du logement étudiant dans la page DOCUMENTATION

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