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Actualité du supérieur

 

Débat sur la diversité

Écoles d'ingénieurs : regard sur l'apprentissage comme source de diversité

L'apprentissage peut-il contribuer à l'ouverture sociale ? Selon une enquête de la CTI sur l'apprentissage, à laquelle ont répondu 82 écoles (dont 48 comptent déjà des apprentis), les directeurs d'écoles d'ingénieurs sont plutôt enclins à le croire puisque cette raison vient en deuxième position, après la demande des entreprises, pour justifier leur motivation à ouvrir une formation par apprentissage.

Actuellement, une formation d'ingénieurs par apprentissage accueille en moyenne 20 à 30 jeunes, issus en majorité de BTS ou de DUT. Actuellement, 10 % des ingénieurs ont obtenu leur diplôme par la voie de l'apprentissage. Mais même à petite dose, la diversité introduite par le public des apprentis est réelle selon les responsables d'écoles d'ingénieurs qui ont expérimenté la formation par alternance. En s'intéressant à cette voie d'accès, on sort aussi de la seule prise en compte du taux d'élèves boursiers - un critère trop réducteur pour mesurer ou impulser l'ouverture sociale car un jeune peut ne pas bénéficier d'une bourse et être en situation précaire. Bon nombre d'élèves ingénieurs sont donc dans l’obligation de travailler en parallèle de leurs études.

Afin d’aider ces étudiants précaires à financer leurs études, des pistes ont été lancées dans le cadre d’un atelier « ouverture sociale », portant principalement sur les prêts : meilleure information sur l'offre de prêts bancaires existants, mises en place de fondations par les écoles et proposant des prêts à taux zéro, prêts étudiant bénéficiant de la caution de l'État. Aucune proposition n'a émergé en revanche pour faire baisser les frais inhérents au concours d'entrée.

Les directeurs d'école ont également évoqué la nécessite de susciter des vocations d'ingénieur chez des candidats qui a priori ne se destinaient pas à ces métiers, et ce très en amont, dès le lycée, voire dès le collège, au travers de programmes spécifiques tels que les « cordées de la réussite » ou PQPM (« Une grande école, pourquoi pas moi ? »). Les modules de découverte trois heures en classe de troisième peuvent alors servir de support à ces programmes. Une autre solution passe par la proposition de découvertes des métiers de l'ingénierie sous des formes ludiques, comme par exemple la « Journée de l'ingénieur » créée en Nord-Pas-de-Calais.

Réorganisation des Universités

 

« Opération campus » et « Ateliers campus » : 15 signatures de conventions d'ingénierie avec des porteurs de projet et lance

La ministre Valérie Pécresse a signé le 18 février des conventions d'ingénierie de projet avec 15 porteurs de projet de l'opération campus. Les 15 premiers signataires sont les « campus retenus » de Bordeaux, Strasbourg, Lorraine, Toulouse, Lyon, Condorcet Paris Aubervilliers, Aix-Marseille et Montpellier, ainsi que les « campus prometteurs » de l'UEB, Créteil Marne-la-Vallée, et Clermont-Ferrand, et les « campus innovants » de Cergy, Valenciennes, Dijon et Le Havre.

Ces conventions définissent les responsabilités de chaque établissement, ses rapports aux autres, le dispositif de gestion mis en place et les moyens alloués par les signataires à l'ingénierie de projet. Les autres opérations campus devront signer ces mêmes conventions d'ici la fin du mois de mars. La signature de ces conventions d’ingénierie s’inscrit comme une demande de l’Etat pour s’assurer d’une bonne gestion des dotations financières.

L'étape suivante sera d'aboutir à des conventions de site formalisant les engagements financiers des différents acteurs, notamment les collectivités territoriales. Une telle convention a d'ores et déjà été signée pour les projets de Montpellier, de Toulouse et de Dijon.

La ministre a lancé par la même occasion l'atelier national des campus universitaires, animé par le service des grands projets immobiliers. Son rôle sera d'animer et de conseiller un réseau d'ateliers campus locaux, mis en place par chaque porteur de projet de l'opération campus. L’objectif est d’avoir des campus intelligemment pensés et optimisés, en réservant une part importante à la nature et à la vie de campus, et en préservant la qualité architecturale, urbaine et paysagère. Les ateliers ont donc pour objectif de réunir, pour chaque campus, un ensemble de professionnels de l'architecture et de l'urbanisme qui travailleront avec les établissements d'enseignement supérieur. L'Atelier national est placé sous l'égide d'un « comité d'orientation » qui se voit confier deux rôles : d'une part, recenser l'état d'avancement des schémas d'aménagement de chaque site et apporter des conseils de mise en œuvre, et d'autre part, mettre au point une « charte de la qualité architecturale et urbaine » portant sur les objectifs de qualité architecturale et urbaine à atteindre ainsi que sur les méthodes et les procédures pour les atteindre. Les cahiers des charges présentés aux entreprises devront intégrer les résultats des ateliers campus.

 

Publication d’un « Guide de bonnes pratiques en matière de fondations dans les universités »

La CPU publie  le « Guide de bonnes pratiques en matière de fondations dans les universités », document consultable en ligne sur le site de la CPU.

La loi LRU ayant élargi la possibilité offerte aux universités de développer des projets d'intérêt général au moyen de fondations, deux nouveaux statuts ont émergé de cette loi : la fondation universitaire et la fondation partenariale. L'étude de la CPU s'est donc fixée pour mission d'apporter des éléments de réponse aux universités et de leur permettre de gérer au mieux la mutation de leurs établissements.

Le guide développe différentes thématiques comme la gestion de projets, la collecte de fonds, l'économie du projet ou le choix du statut. Basé sur un panel de dix fondations - cinq partenariales et cinq universitaires -, le guide identifie les conditions favorables à la création et au développement des fondations dans les universités (taille de l'université, nature et objet des fondations, avancée des projets). L'analyse de ces critères donne lieu à la présentation de fiches pratiques en fin de guide, université par université.

Selon le guide, le développement de l'innovation et de la recherche est un axe fréquemment cité au titre des objets de fondations. En second lieu, on retrouve l'attractivité et le rayonnement des universités (5 universités sur 10) suivi de près par l'accessibilité de l'université et la diversité sociale.

 

Bibliothèques universitaires : annonce d’un plan national

Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche vient d’annoncer un plan national visant à une modernisation de l'ensemble des bibliothèques universitaires, avec pour objectifs d'accueillir mieux et plus d'étudiants avec davantage de places, d'aider les étudiants et chercheurs à bénéficier du numérique, de renforcer les liens entre documentation, recherche et pédagogie. Ce plan s'articule également avec le volet numérisation du grand emprunt avec pour objectifs davantage de cours podcastés, d'outils de tutorat, ou encore de numérisation des cours.

Le premier engagement du ministère concerne l'élargissement massif des horaires d'ouverture, avec plus de bibliothèques ouvertes dès les vacances de Pâques 2010. Il existe actuellement 480 implantations de bibliothèques différentes (dont 268 comprenant 100 places et plus), soit une moyenne de sept par université, ainsi que 11 bibliothèques inter-universitaires, ce qui représente au total 91 000 places assises. L'objectif est de permettre à toutes les universités d'ouvrir au moins deux de leurs bibliothèques pendant toutes les vacances de Pâques. Pour cela, le ministère débloquera les fonds nécessaires pour répondre aux standards européens, soit une ouverture d'au moins 65 heures par semaine. Ce sont ainsi 200 sites environ qui pourront ouvrir pendant toutes les prochaines vacances universitaires, et ce jusqu'à 20 heures au minimum.

Autre mesure prévue, la labellisation « noctambu » de 31 bibliothèques, correspondant à une ouverture de 65 heures et plus. Le plan prévoit également que 82 bibliothèques de plus de 100 places ouvriront plus de 60 heures par semaine. Parmi les 31 labellisée, 10 vont étendre leurs horaires d'ouverture dans les prochaines semaines à 68 heures et plus, dont six à 84 heures (par exemple à Angers) et proposer une ouverture le dimanche (notamment la bibliothèque Sainte-Geneviève). Ces bibliothèques ouvriront tard le soir, jusqu'à 23h00. Pour ce chantier, le ministère engage une enveloppe de plus de 1 million d'euros et annonce la sortie dans les prochains jours d'un texte réglementaire permettant de rémunérer les personnels des bibliothèques en heures supplémentaires.

Le ministère souhaite également plus d'ouvrages en accès libre à partir des services numériques. Il annonce la mise en place d'un dispositif national de coordination des achats de documentation électronique qui définira les priorités et les objectifs dans toutes les disciplines. Il s'agit de rationaliser et mettre en cohérence les commandes, afin de viser un ralentissement de la progression des coûts d'acquisition et une meilleure adaptation de l'offre éditoriale. Autre objectif affiché par le ministère avec cette mesure : offrir une égalité et une continuité d'accès aux ressources entre chercheurs d'une même discipline.

Est également évoqué un plan prioritaire de numérisation dans le cadre du grand emprunt, qui prévoit 750 millions pour la numérisation du patrimoine culturel français. Dans ce cadre, les universités seront prioritaires.

Pour une politique documentaire renforcée, quatrième mesure du plan national sur les bibliothèques, le ministre souligne l'importance de mutualiser au maximum les ressources entre universités. L'organisation et la gouvernance des BU devront figurer dans les contrats quadriennaux avec des objectifs concernant la rationalisation du fonctionnement des différents centres de documentation d'une même université. De même, les campus d'excellence devront proposer une organisation et une gouvernance des BU suivant des standards d'excellence : horaires d'ouverture étendus, mise en réseau de tous les services de documentation du campus, mutualisation et partage des ressources, développement des bibliothèques universitaires du 21ème siècle sous forme de « learning centers », projets de délocalisation des collections à distance pour créer plus de places de lecture. Le ministère élaborera d'ici septembre 2010 avec l'Inspection générale des bibliothèques et la CPU une « stratégie nationale visant la coordination nationale des stratégies documentaires ».

Dernière mesure du plan, parvenir à des bibliothèques plus fonctionnelles. Il s'agit notamment de créer, dans le cadre de l'opération campus parisienne, un mécanisme financier d'incitation permettant de financer les réaménagements des espaces d'archivage en espaces d'études pour les BU qui ont fait le choix de délocaliser les collections peu consultées. Le développement du stockage à distance pour libérer de l'espace accessible dans les BU, fait aussi partie de la cinquième mesure.

Formations - Orientation

 

Orientation active : une question de calendrier ?

Le rapport annuel d'activité 2009 du délégué interministériel à l'orientation, Bernard Saint-Girons, préconise de revoir le calendrier des étapes en matière d'orientation active. Il préconise en effet de réaliser l’essentiel du travail d'information au cours de l'année de première, afin de permettre d'effectuer la demande de conseil auprès de l'université dès le premier trimestre de l'année de terminale, donc plus en amont de la préinscription via Admission post-bac. L’intérêt est de distinguer clairement la phase d’échanges avec les établissements de la procédure d'admission dans les formations sélectives et de permettre à l'élève de disposer d'un délai suffisant pour faire évoluer son projet de poursuite d'études ou de consolider ses acquis durant l'année de terminale. Le futur étudiant disposerait ainsi de quatre mois de réflexion entre le moment où il recevrait l'avis de l'université et celui du conseil de classe du premier trimestre, début décembre, et la date à laquelle il devra avoir formulé ses vœux, (le 20 mars cette année).

Le délégué à l'orientation propose également la création d'un portail dédié à l'orientation active. Conçu comme un espace unique d'information, de dialogue, de conseil et de pré-inscription, celui-ci constituerait un outil de référence pour tous les élèves dans leur parcours vers les études supérieures. Du côté des lycées, Bernard Saint-Girons plaide également pour la mise en place au sein de chaque établissement d'un véritable suivi de cohorte et d'un retour nominatif sur la réussite et les parcours des anciens élèves. Chaque lycée disposerait ainsi d'outils d'aide à la décision pour être plus efficace dans son rôle d'accompagnement aux études supérieures. Les universités sont quant à elles appelées à délivrer un conseil individualisé aux futurs étudiants et à s'inscrire dans des politiques d'établissement, voire de site, pour répertorier l'ensemble des formations existantes.

 

Médecine : des bourses pour les étudiants s'engageant à exercer en zone rurale ?

Lors d'un discours sur l'avenir des territoires ruraux, le président de la République a proposé que 400 bourses soient réservées, à la rentrée universitaire, à des étudiants en médecine qui s'engagent à exercer au moins 10 ans dans les territoires à faible densité médicale. Ce dispositif serait reconduit chaque année, afin de disposer à terme de 4 000 médecins qui couvriront tous les territoires dont l'offre de soins est fragile.

La ministre de la Santé a de son côté expliqué que les étudiants boursiers, qui pourraient percevoir jusqu'à 1 200 euros par mois durant quelques années, devraient s'engager sur la même durée que la perception de cette bourse à exercer dans certains territoires et se mettre à la disposition des ARS dans les régions les moins dotées en médecins. Par ailleurs, le président de la République a demandé de développer l'internat des étudiants en médecine en milieu rural, en augmentant le nombre de maîtres de stage agréés. Cette fonction serait une condition sine qua non pour exercer dans les maisons de santé financées par l'État ou l'assurance-maladie.

Vie des étudiants

 

Lille : grève des loyers des étudiants en résidence

Près de 400 étudiants lillois logés en résidence universitaire auraient décidé de ne pas régler leur loyer au Crous pour le mois de février 2010 selon l’Unef. Les revendications des étudiants portent sur le gel de la hausse des loyers à la rentrée 2010, la baisse du ticket restaurant (de 2,90 euros à 2,50 euros), la construction de nouveaux logements étudiants, l'augmentation de 20 % des bourses d'État et le doublement du nombre de boursiers.

Ce mouvement de protestation, initié à Lille, a pour ambition de devenir national mais doit être dans le contexte des élections des représentants étudiants au CA du Crous qui auront lieu le 23 mars 2010.

Nouvelles technologies

 

Schéma directeur numérique : l’exemple de l’Université de Strasbourg

L'université de Strasbourg (42 000 étudiants) vient de finaliser son « schéma directeur numérique », le premier de ce genre dans une université française, qui dresse un cadre stratégique d'action sur quatre ans. Avec un investissement global prévisionnel d'environ 20 millions d'euros sur la période 2010-2013, le document prévoit une cinquantaine de projets consistant aussi bien à moderniser le système d'information, à proposer de nouveaux services aux étudiants au travers d'un nouvel ENT (environnement numérique de travail), qu'à encourager la production de contenus numériques et faciliter leur archivage.

Ce projet est parti du constat que la situation existante ne permettait pas à l'université de répondre à l'ensemble de ses objectifs stratégiques. De plus, les sites et plates-formes d'accès hérités des trois anciennes universités étaient hétérogènes. Il était donc nécessaire de faire évoluer l'ENT non seulement pour répondre aux besoins et attentes des étudiants, mais aussi adapter aux nouveaux enjeux réglementaires les outils de gestion des finances, des ressources humaines et du pilotage.

Un premier programme d'action porte donc sur les infrastructures, pour parvenir à une desserte en très haut débit, généraliser la téléphonie sur IP (internet protocole) et concevoir un datacenter (regroupement de l'ensemble des serveurs). En parallèle est poursuivi un objectif de numériser tous les contenus « de base » (cours, thèses, périodiques électroniques), de proposer un accès dématérialisé à 80 % des services de gestion de la vie universitaire localement ou en mobilité et de poursuivre la médiatisation des contenus numériques à vocation pédagogique. A cet égard, un programme spécifique baptisé « l'usine numérique des savoirs » vise à permettre un environnement pour produire des ressources numériques dans une chaîne complète éditoriale. L'université souhaite ainsi aider les enseignants à médiatiser leurs cours et à en assurer l'indexation et le référencement des contenus. Par ailleurs, un programme « bibliothèque numérique » doit parvenir en 2012 à un système d'information de gestion bibliothécaire unique au lieu des quatre actuellement en place, issus des quatre établissements fondateurs de l'université de Strasbourg.

Enfin, les services de gestion de la vie universitaire font également l'objet d'un programme spécifique, avec la mise en œuvre du système d'information « autour des étudiants, en intégrant la gestion de l'offre de formation, les problématiques d'insertion professionnelle, la gestion des anciens ».

A retrouver sur le blog peep sup

 

Peep – Mèt même combat ?  (31/01/2010)

Quand Dauphine se distingue  (04/02/2010)

Pour en finir avec le bizutage  (12/02/2010)

Apprentissage et études supérieures : une autre voie d’excellence  (16/02/2010)

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