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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 08:31

L'Université de Strasbourg (UdS) va innover en adoptant le contrôle continu intégral pour l'évaluation de ses étudiants en licence, marquant ainsi la fin des épreuves couperet de fin de semestre.

Cette évolution était initialement prévue pour toutes les licences dans les nouvelles maquettes prévues pour la rentrée 2013. Mais le conseil d'administration de l'université a opté pour une mise en place dès septembre 2012 pour certaines composantes de l'université. Plusieurs Unités de formation et de recherche (UFR) ont ainsi manifesté leur volonté d'adopter le contrôle continu intégral à la rentrée 2012, dont celles de langues, de philosophie ou encore de Lettres. Une réflexion est également menée pour une introduction de ce mode d'examen au niveau du Master.

Ce dispositif s’accompagne de mesures d'encadrement comme par exemple l’obligation d’avoir trois notes par semestre, dont aucune ne pourra compter pour plus de 50% dans la moyenne.

Les exercices proposés devront par ailleurs être diversifiés et toute évaluation devra être corrigée avant l’organisation d’une nouvelle, pour que l'étudiant puisse prendre conscience de ses lacunes et progresser.

Dans le système actuel, l'étudiant joue toute son année lors d'un contrôle terminal, alors qu'avec le contrôle continu intégral, il va être évalué tout au long du semestre, sur ses efforts continus.

L'Université d'Avignon avait déjà adopté cette nouvelle modalité d’évaluation avec comme première conséquence une baisse sensible du taux d'abandon des études en cours d'année.
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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 12:24

Madame SAA a rendu son rapport sur l’ouverture sociale dans l’enseignement supérieur au Ministre Laurent Wauquiez cette semaine.

Si ce document intitulé « une chance de réussite pour tous » reprend quelques-unes une de nos propositions (meilleure information sur l’orientation, promotion de l’alternance, renforcement du lien lycée / université, développement de la colocation étudiante sans toutefois expliquer comment), l’impression générale reste celle d’une grande déception.


En effet, la plupart des propositions s’articulent autour de deux principes : un centralisme parisien et la seule réussite par les grandes écoles. Il est vrai que lorsque l’on regarde la courte liste des personnes consultées il ne pouvait en être autrement (Recteur de Paris, proviseur du lycée Henri IV notamment).

Cette vision réductrice conduit à proposer de mesurer l’ouverture sociale au travers du seul quota de boursiers en CPGE et de la systématisation des dispositifs « cordées de la réussite ».


Certaines propositions relèvent même du gadget ou auront des effets négligeables : remplacer le nom de la bourse à « taux zéro » par « échelon zéro », développer l’accès à l’enseignement supérieur par le DAEU (diplôme d’accès à l’enseignement universitaire), faire parrainer des étudiants issus de CSP défavorisées par des médaillés de la légion d’honneur ou de l’ordre national du mérite.


D’autres nous semblent carrément contre-productives : faire du nombre de boursiers dans une formation donnée un objectif au lieu d’un indicateur, indexer les moyens alloués aux établissements sur ce critère, vouloir faire entrer en CPGE les élèves boursiers dès le 20 août (au-delà de l’aspect stigmatisant, cela les empêcherait d’avoir un job d’été qui permet souvent de financer leur vie étudiante), et toute une série de mesures visant à modifier le niveau des concours d’accès aux grandes écoles.


Certaines semblent enfin déconnectées de la réalité : la question de la démocratisation de l’accès au numérique ne se pose plus aujourd’hui, la création de grands CFA nationaux serait à contre courant de la décentralisation (compétence dévolue aux régions), ou encore l’obligation faite aux opérateurs d’intérim de recruter un quota d’intérimaires diplômés de l’enseignement supérieur en alternance.


A noter néanmoins quelques pistes de réflexion intéressantes : cautionner toutes les ouvertures de CPGE à la participation de l’établissement à un dispositif de cordée de la réussite, créer des « grandes écoles des métiers », instaurer un droit au conseil à l’hébergement étudiant boursier, créer des alertes via admission post bac pour les bénéficiaires potentiels de la bourse au mérite, organiser la gratuité des déplacements et de l’hébergement pour les boursiers lors des concours d’entrée.


Mais sur les stages, l’ouverture internationale, l’action sociale en matière de santé, la nécessaire réforme des modalités d’orientation post bac : pas un mot !

Pour résumer : un rapport qui dans sa partie analyse pose de bons constats mais qui, du fait d’une vision tronquée de la réussite, n’apporte pas de bonnes réponses.

 

Voir le rapport complet en cliquant ICI

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 08:27

Dans le cadre de la réflexion autour d’une possible réforme du baccalauréat, il a été annoncé la mise en place d'une juridiction administrative spécifique pour sanctionner les fraudes au baccalauréat, dossiers aujourd’hui traités par les sections disciplinaires des universités. Alors qu’un projet de décret créant une procédure disciplinaire spécifique aux fraudes au baccalauréat devrait être examiné lors de la séance du Conseil Supérieur de l’Education du 22 mars 2012, quinze organisation (FCPE, Unef, UNL, Sgen-CFDT, Snes-FSU, SE-Unsa, Snesup-FSU, Sien-Unsa, Snep-FSU, CGT-Éduc'action, FEP-CFDT, SNFOLC, SNPREES-FO, Snuep-FSU, SUD-Éducation) ont manifesté leur opposition à ce projet.

Je me souviens d’avoir traité il y a deux ans la situation d’une jeune fille qui avait vu la délivrance de son baccalauréat suspendue – tout comme certains de ses camarades – en raison d’une suspicion de fraude soulevée par le correcteur de certaines copies, sans réelles motivations.

La situation de cette lycéenne, et de ses collègues d’infortune, a été examinée par la section disciplinaire universitaire compétente … fin octobre, car cette dernière ne pouvait pas se réunir avant !!! Et logiquement, les jeunes concernés ont été blanchis et ont obtenu leur bac à la mi-novembre, se trouvant dès lors dans l’impossibilité de s’inscrire à toute formation post bac à cette période de l’année.

Résultat : une année de perdue !

Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, a évoqué cette question à l'occasion d'une conférence de presse présentant les rapports des inspections générales sur la sécurisation du bac et sur son évolution, dans les termes suivants : « J'ai noté que cette réglementation faisait polémique, mais on ne peut s'abriter derrière des commissions de discipline, à l'automne et à l'université, qui ne fonctionnent pas. Elles sont complètement décalées par rapport à l'événement lui-même. Il faut plus de réactivité et que cette commission puisse délibérer avant le 15 juillet, à l'issue des fraudes. Et ces décisions seront remises aux recteurs ».

Alors que des organisations syndicales s’arc-boutent sur des positions archaïques pour défendre un pré carré de représentativité, passe encore. Mais comment expliquer que des représentants de familles, de lycéens ou d’étudiants cautionnent un dispositif qui pénalise les jeunes

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 13:47

François Hollande et l’enseignement supérieur :

des propositions sans plan de financement

Dans le cadre de la campagne pour les présidentielles, la Fédération des Parents d'Elèves de l'Enseignement Public (PEEP) reste attentive à toutes les déclarations des candidats dans le domaine de l’éducation. Lors de son déplacement à Nancy, F. Hollande a mis l'accent sur le supérieur et annoncé ses intentions : « Chaque étudiant en licence devra connaître l'entreprise ».

La PEEP prend note de son intention de faciliter l’ouverture de la vie universitaire au monde du travail. Néanmoins, elle souhaite attirer l’attention sur le décalage entre l’offre de stages et les demandes et besoins des étudiants, de nature à pénaliser la validation de certains cursus. Aussi, la PEEP souhaite que l’encadrement des stages et autres contrats d’apprentissage fassent l’objet d’une attention particulière.

François Hollande a insisté sur le fait que « le premier cycle universitaire devra être revu car c'est à son niveau que se joue la majorité des décrochages universitaires ». La PEEP partage cette analyse, comme bon nombre d'organisations œuvrant dans le monde éducatif, et se réjouit que cette lutte contre l’échec à l’université soit une priorité. Mais elle regrette qu’aucune mention n’ait été faite sur la sélection drastique des étudiants en études de santé qui génère un nombre important de sorties sans diplômes.

La PEEP accueille favorablement la proposition de F. Hollande de lancer « un plan national pour la vie étudiante » avec un renforcement du système de caution solidaire et des mesures spécifiques pour la santé des étudiants (création de maisons de santé) et souhaite connaître le plan de financement détaillé de ces mesures.

Concernant la création de 40 000 logements étudiants en 5 ans, la PEEP juge insuffisantes les propositions du candidat Hollande dans ce domaine.

Le candidat du PS propose également la création d'une « allocation d'études supérieures et de formation sous conditions de ressources », mise en place dans le cadre d'un contrat de réussite, qui aidera « au parcours d'autonomie des étudiants », et qui devrait se substituer aux allocations existantes. La PEEP espère qu’il ne s’agit pas de remplacer un système par un autre ou de simplement changer les appellations et que ce nouveau dispositif d’allocation remédiera à la complexité des dossiers de demande, aux conditions d’accès draconiennes et aux disparités des aides régionales.

Pour la PEEP, dans ce domaine, l’urgence est d’alléger les démarches administratives des étudiants en créant un guichet social unique pour toutes les aides auxquelles ils peuvent prétendre (APL, bourses, aides à la mobilité, actions régionales...) et d’en étendre les plafonds d’attribution. Aussi, la PEEP attend-elle quelques précisions sur les intentions du candidat, y compris sur la terminologie de « parcours d'autonomie » qui reste vague.

En conclusion de cette nouvelle série de propositions, qui concernent le monde universitaire, François Hollande a pointé l'ensemble des dysfonctionnements de la LRU en promettant « plus d'autonomie et une meilleure gouvernance ». Un discours qui peut séduire quelques déçus du système mais qui n'apporte aucune solution pratique ou pragmatique. Quant au statut d'étudiant, doté d'un « contrat de réussite » et au renforcement de l’encadrement des étudiants, les parents que nous sommes, attendent le revers de la médaille, dont celui du coût des inscriptions et des études qui ne cesse d'augmenter et finit par faire obstacle à la réussite des étudiants.

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 11:30

La Conférence des Grandes Ecoles vient de publier une enquête intitulée « Les voies d'accès aux grandes écoles de la CGE. Diversité des origines et des profils », réalisée en février 2011 auprès de 25 447 étudiants ayant intégré une grande école à la rentrée 2010, tous niveaux d’accès confondus (de L1 à M2).


Cette enquête montre que 37,2 % des étudiants sondés ont rejoint une grande école à l'issue d'un cycle complet de CPGE et 1,3 % à l'issue d'une première année de CPGE. Pour la CGE, ce chiffre global de 38,5 % d'accès via une CPGE montre que les voies aux grandes écoles restent diversifiées et qu'il est faux d'associer systématiquement grandes écoles et CPGE.


Par ailleurs, 45,44 % des étudiants sont entrés dans les écoles de la CGE par des voies parallèles, autrement dénommées « passerelles » sur concours. 17,4 % des étudiants ont rejoint une grande école après le bac, témoignant de la forte montée en puissance des offres de formation en cinq années directement après le baccalauréat. Les Insa, UT, Eni et autres écoles d'ingénieurs hors réseaux offrent actuellement quelques 8 000 places directement accessibles après le baccalauréat (au sein d’une filière diplômant 29 000 jeunes par an). En revanche, les écoles de management sont moins nombreuses sur ce format post-bac, mais ont des flux entrants importants au niveau L3, notamment via les IUT et les BTS. 


Enfin, 2,4 % des étudiants ont intégré ces écoles avec un niveau M1 ou M2. Les étudiants titulaires d'un bachelor étranger représentent 5 % des étudiants entrés en 2010 dans les écoles de la CGE, tandis que 8,3 % des étudiants proviennent « d'autres origines (majoritairement étrangère) ».

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 10:01

Une mission sur "la relance de l'ascenseur social par l'enseignement supérieur" a été lancée le 27 janvier par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Laurent Wauquiez.

Cette mission a été confiée à Salima Saa, présidente de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE).

L’objectif de la mission est "d'identifier les freins à l'ascension sociale et proposer des solutions pour la relancer".


Au-delà des actions déjà engagées par le gouvernement pour relancer la dynamique de l'ascenseur social (bourses, 10ème mois de bourse, logement, orientation), M. Wauquiez a déclaré qu'il fallait "aller plus loin" et "renforcer" cette dynamique "pour les classes moyennes et défavorisées".

En effet, la massification du supérieur n'a pas nécessairement conduit à sa démocratisation : en France, l'impact de l'origine sociale est le double de celui du Japon ou du Canada. Les diplômés restent en majorité issus des classes supérieures. 41% d'entre eux ont un père qui appartient aux professions intellectuelles, 18%aux professions intermédiaires et 15% aux employés.

La proportion d'enfants d'employés et de catégories intermédiaires a baissé en 10 ans dans l'enseignement supérieur : elle est passée de 28,3% en 2001 à 25,1% en 2010, alors même que cette catégorie s'est renforcée dans l'ensemble de la population.


Mme SAA devant remettre ses propositions au Ministre début mars, Peep Sup lui a adressé un courrier reprenant nos réflexions et propositions sur le sujet.

Voir le document en cliquant ICI


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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 13:48

Dans le cadre du colloque annuel de la Conférence des Présidents d’Université, son président, Louis Vogel, a évoqué le futur financement des universités.

Pour lui, augmenter les seuls droits d'inscription est une vision à court terme. Il propose, pour accroître l'équité, de refondre le système des bourses des étudiants et la fiscalité.

A ses yeux, le principal facteur de discrimination sociale réside dans l'inégalité de l'accès et de la réussite aux études supérieures longues. Il propose donc d’imaginer des systèmes de financement différents entre les premières et les dernières années d'études, avec une répartition différente de l'investissement de l'Etat, plus fort au départ, et de l'investissement de l'étudiant, plus fort en fin d'études.

Il suggère également une progressivité des droits, jugeant « absurde de faire des droits d'inscription fixes ».

Rappelons qu’en août dernier, la fondation Terra Nova, considérée comme le "think tank" du Parti Socialiste en vue des prochaines échéances électorales, proposait un triplement des droits d'inscription en licence et un quadruplement en master et en doctorat sur cinq ans, afin d'accroître les moyens des établissements.

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 13:50

Le comité de suivi de la loi LRU vient de publier son rapport 2011.

La première des propositions porte sur la participation des membres extérieurs à l'élection du président de l’Université, pour notamment éviter les clivages entre professeurs et maîtres de conférences, voire des situations de blocage lorsque deux listes opposées sont majoritaires dans ces deux collèges.


Si le rapport évoque plusieurs pistes pour nommer les membres extérieurs, il n’est pas fait mention explicite de la possibilité d’associer les représentants des familles à la gouvernance de l’université, comme nous en avions fait la demande.


Dans sa partie consacrée à l'amélioration de « la qualité de la formation et de la recherche », le rapport revient sur la nécessité d'accroître la qualité des recrutements, avec notamment une plus grande transparence des comités de sélection et un recours accru aux compétences étrangères.


Pour la première fois cette année, le comité de suivi s’est penché sur la question de l'immobilier universitaire et de la dévolution du patrimoine. Il rappelle à ce sujet que la dévolution demeure une faculté et non une obligation et qu'il y aurait assurément des risques pour l'État comme pour les établissements à vouloir étendre ce dispositif trop rapidement. 

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 13:25

La réunion du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) qui devait se tenir ce jour a été annulée faute de quorum.


Selon une dépêche AFP reprise par différents organes de presse, une "déclaration commune" aurait été diffusée dans laquelle « la quasi-totalité des syndicats d'enseignants-chercheurs, l'organisation étudiante Unef et l'association de parents Peep-Sup ont annoncé leur boycott "en signe de profonde réprobation et de colère" contre ce qu'ils considèrent comme un manque de transparence et "les opérations de camouflage" du ministère ».


PEEP SUP, section des parents d’étudiants de la Fédération Peep, dément formellement le contenu de cette dépêche en ce qui concerne son association ou celle de l’un de ses responsables à toute déclaration commune ou action concertée de boycott lors du CNESER de ce jour.

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 08:31

La fondation Terra Nova, considérée comme le "think tank" du Parti Socialiste en vue des prochaines échéances électorales, propose d'augmenter de manière significative les droits d'inscription à l'université, afin d'accroître les moyens des établissements.

Terra Nova suggère ainsi "un triplement des droits d'inscription en licence et un quadruplement en master et en doctorat sur cinq ans pour remettre plus d'égalité dans le système et augmenter les moyens des universités, en maintenant une exonération totale pour tous les boursiers".

Les droits d’inscription passeraient ainsi de 177 à près de 530 euros en licence, de 245 à près de 1000 euros en master et de 372 à près de 1500 euros pour un doctorat.

Au chapitre des réformes des structures universitaires, la fondation demande la suppression des cours en amphithéâtre dans les universités, l’instauration d’une sélection dès la première année de master, la diminution de 33% en cinq ans du nombre de places en classes préparatoires aux grandes écoles et la réduction de 50% en cinq ans les places aux concours des grandes écoles.

Après les annonces d’Europe Ecologie (cf. http://peepsup.over-blog.com/article-le-temps-des-annonces-ideologique-73593459.html), il est « intéressant » de voir comment les grandes écoles sont pointées comme « le mal » de notre enseignement supérieur. Il est vrai que leur attractivité nuit au rayonnement des universités françaises.

Mais est ce pour autant que leur remise en cause va renforcer l’Université ? Ne devrait-on pas au contraire renforcer les liens entre les deux au lieu des les opposer ?

Quant à l’augmentation des droits d’inscriptions, chacun sera libre de juger de la cohérence de la mesure, qui pénalisera principalement les classes moyennes, avec la volonté de démocratiser l’enseignement supérieur.

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