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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 21:45

La ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, vient d’annoncer dans la presse vouloir à la fois développer les stages et mieux les encadrer afin d’en limiter les abus.

La ministre part du constat que le recours au stage est actuellement déséquilibré, car concernant principalement les étudiants en fin de cursus, et très peu d’étudiants en premier cycle à l’université.

C’est pourquoi elle souhaite voir se développer la possibilité d’effectuer des stages dans tous les cursus, dès la licence. Selon un rapport de la Cour des comptes, pour l’année 2009-2010, seuls 3 % des étudiants en L1 (licence première année) ont fait un stage, 11 % en L2 (deuxième année) et 30 % en L3 (troisième année).

La ministre de l’Enseignement supérieur a également abordé la question de l’encadrement des stages, afin d’éviter les abus et notamment les emplois déguisés en stages. Elle dénonce ainsi certains secteurs, comme la publicité, qui ont entre 10 % et 15 % de stagiaires.

C’est pourquoi elle a évoqué la possibilité de fixer des maximum en fonction des effectifs de l’entreprise d’accueil.

La ministre dénonce enfin les stages hors des cursus de formation et souhaite des stages de six mois maximum. Cela passe notamment par la publication du décret d’application de la Loi Cherpion. Celle-ci, votée en 2011 limitait effectivement les stages à une période de 6 mois, mais prévoyait toutefois des dérogations pour les étudiants inscrits dans des cursus pluriannuels avec des stages longs, ou ceux qui optant pour une année de césure.

 

L’avis PEEP SUP : depuis plusieurs années, Peep Sup dénonce les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des stages obligatoires pour la validation de nombreux cursus.

Peep Sup demande l’instauration d’une obligation d’accueil de stagiaires pour toutes les entreprises, à partir d’un seuil d’employés à définir, comme cela existe par exemple en Allemagne.

Dans l’attente de cette obligation légale, il est nécessaire de développer les banques de stages, mais également de prévoir des possibilités d’accueil en logements étudiants pour des stages inférieurs à 6 mois.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 23:32

Jérôme Cahuzac, ministre délégué chargé du Budget, a déclaré lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale du mardi 26 février 2013, que « Le gouvernement n'a pas l'intention de supprimer la demi-part fiscale » bénéficiant aux familles dont l'un des enfants fait des études supérieures. Il ajoute même « En plein accord avec le Premier ministre, je ne peux que démentir radicalement cette information. Le gouvernement n'a, à aucun moment, eu l'intention de supprimer la demi-part fiscale, pour une raison simple : c'est la façon pour la nation de reconnaître aux familles les obligations que celles-ci ont à l'égard de leurs jeunes » étudiants.


Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, avait déclaré le mercredi 20 février que la réforme des aides sociales que le gouvernement prépare actuellement passerait par « une remise à plat des aides fiscales, des aides sociales exceptionnelles et des bourses ». Elle précisait, en outre, que la réforme se ferait à budget « constant » et « progressivement » sur la durée du quinquennat, et que les allocations logement ne seraient pas touchées.

 

Peep Sup prend acte de ces déclarations successives mais s’interroge dès lors sur la nature des aides fiscales, sociales ou bourses qui seront impactées pour créer l’allocation nouvellement créée.

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 14:34

 

Le 22 février 2013

  Suppression de la demi-part fiscale : les familles pénalisées !

 La ministre de l’Enseignement Supérieur vient d’annoncer son intention de financer la création d’une allocation d’autonomie pour certains étudiants par la suppression de la demi-part fiscale dont bénéficient toutes les familles dont un enfant poursuit ses études dans le supérieur.

La Fédération PEEP, seule fédération d’association de parents de l’enseignement public présente dans le supérieur : 

• S’étonne des annonces de la ministre avant même l’ouverture de la concertation sur la réforme des aides sociales ;
• S’inquiète des effets d’une telle mesure sur les 600 000 familles qui bénéficient de la demi-part fiscale et qui restent les premiers contributeurs au financement des études de leurs enfants ;
• S’interroge sur la possibilité de détacher fiscalement les étudiants du foyer parental et de prendre en compte, dans un même temps, les revenus de ces mêmes parents pour déterminer le droit aux différentes aides sociales (bourses, allocations d’études).

 

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 17:22

Le 22 juin, la Peep et Peep Sup ont été auditionnés par l’inspection générale de l’éducation nationale sur le dispositif admission post bac.

Le rapport de l’IGEN, rendu au Ministre de l’enseignement supérieur en octobre, vient seulement d’être rendu public.

Il pointe notamment certaines faiblesses d’APB, notamment :

Le fait qu’un enfant mineur puisse faire son orientation « dans le dos » de ses parents ;

La méconnaissance des principes de classement des vœux, y compris par les enseignants qui doivent informer les élèves ;

Des disparités dans la manière dont les établissements accompagnent leurs élèves lors des différentes phases de la procédure ;

La complexité des règles servant à départager les candidats sur certaines formations contraintes, portant atteinte au principe fondamental d’équité ;

L’existence d’un système officieux de préinscriptions dans certaines CPGE, avec des soupçons de non-respect de la déontologie et de la charte APB ;

L’existence de « solutions de contournement » d’APB…

Si les constats semblent bons, au vu de notre expérience, les propositions avancées par l’IGEN restent néanmoins « frileuses », voire contradictoires.

En effet, comment à la fois écrire « l’élaboration d’un projet professionnel de l’élève et le choix d’une poursuite d’études post baccalauréat sont des actes pédagogiques » et préconiser un retour en arrière sur les critères de sélection qui aboutirait à la multiplication des affectations par tirage au sort, négation absolue de la notion de projet professionnel ?

Et puis, encore une fois, les jeunes en situation de handicap sont les oubliés de ce rapport, l’IGEN préférant, en matière de situations spécifiques, se pencher sur le cas des étudiants étrangers.

Voir le rapport : cliquez ICI

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 20:46

Depuis de nombreuses années, Peep Sup demande la mise en oeuvre d'un dispositif de caution conventionnée en faveur des étudiants, pour faciliter leur accès à un logement, y compris dans le parc privé.

Après la publication ce matin d'un rapport du Conseil Economique Social et Environnemental sur le logement des jeunes, préconisant un dispositif universel de couverture des risques locatifs, c'est au tout du Président de la République, lors de ses vœux à la jeunesse, de promettre la création "d'une garantie universelle et solidaire des risques locatifs".

Peep Sup se félicite de ces annonces, et en espère une concrétisation rapide.


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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 16:56

Les classes préparatoires aux grandes écoles sont au cœur de l’actualité. Le motif ? Les déclarations récentes de la Ministre de l’Enseignement Supérieur au sujet du rapprochement entre les CPGE et l’Université, et la perspective d’un double paiement d’inscriptions pour les jeunes suivant cette formation post bac.

Dans son rapport récent sur la réforme du Supérieur, le député Jean-Yves Le Déaut souhaitait l’obligation pour les étudiants en classes préparatoires de s’inscrire parallèlement à l’université.

Pour ce faire, il optait pour un rattachement juridique aux universités. Ce qui n’avait pas manqué d’inquiéter les responsables de prépas et les parents.

La ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a réagi en précisant que le paiement des droits d’inscription à l’université pour les classes préparatoires serait laissé « à l’initiative des partenaires » et non plus obligatoire comme annoncé en début de semaine.

Figurant parmi les grandes orientations du projet de loi sur l’enseignement supérieur, un tel rapprochement entre classes prépas et les universités vise à lutter contre l’échec dans les premières années post bac, en offrant aux jeunes concernés la possibilité d’une réorientation en cours de cursus, au travers d’équivalences.

Rappelons également que cette idée n’est pas nouvelle, puisque des conventions existent déjà entre certaines CPGE et des universités, et que la Ministre Pécresse avait, dès 2007, exigé que toute nouvelle ouverture de CPGE soit conditionnée à l’existence d’une telle équivalence.

Peep Sup soutient l’idée de tels rapprochements, dans lesquels chacun garde son identité, mais qui, grâce aux échanges, notamment sur la recherche mais aussi sur la pédagogie, établissent des passerelles, au bénéfice de l’intérêt général des étudiants des classes préparatoires comme de l’université. 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 22:00

La demande d'aide financière et/ou de logement en résidence universitaire fait l'objet d'un dossier social étudiant (D.S.E.).

Ce dossier est constitué par Internet, en se connectant sur le site du centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) qui se trouve dans l'académie dont relève l'établissement où est inscrit l'étudiant au moment de sa demande.

Les coordonnées des CROUS sont accessibles sur le site du centre national des oeuvres universitaires et scolaires http://www.cnous.fr.

La demande peut se faire à partir du 15 janvier et au plus tard le 30 avril 2013. Au-delà de cette date, l'étudiant devra prendre contact avec le CROUS de l'académie où il est scolarisé.
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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 11:33

Peep Sup a reçu le samedi 12 janvier 2013 Denis LAPERT, Directeur de Telecom Ecole de Management, pour échanger sur l’amélioration de l’insertion sociale dans l’enseignement supérieur.

Son école de commerce, établissement public, accueillait à la rentrée 2012 plus de 50% d'étudiants boursiers. En l'espace de trois ans, l'école est passée de 20% à 50% d'étudiants boursiers en première année.

Avec comme corollaire le fait que le financement des boursiers coûte à l'école 30% de son budget opérationnel, avec 1 million distribué en bourses (2500 euros par an et par étudiant en moyenne) auquel s’ajoute une dispense des frais de scolarité (5000 euros par an).

Si l'Etat s'acquitte au travers de sa subvention publique d'une grande partie des coûts, l’école est confrontée aux effets de cette réussite sociale, au regard de la progression du nombre de boursiers.

Pour répondre à cette problématique, et à l'heure où notre pays ne manque pas d'imagination pour créer de nouvelles taxes, et où il se ferme aux étudiants étrangers, Denis Lapert propose de créer un système bonus-malus social pour encourager la diversité dans les grandes écoles et les universités.

Les établissements accueillant moins de 30% d'étudiants boursiers paieraient un malus dont les sommes seraient reversées aux bons élèves de l'ouverture sociale.

Voilà une proposition qui a le mérite de relancer un débat qui n’a pas eu toute la place qu’il méritait lors des assises de l’enseignement supérieur.

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 10:47

 

La Cour des comptes prépare un rapport sur les écoles de commerce, après avoir rendu visite à 17 d’entre elles, parmi les plus prestigieuses (HEC, Essec, ESCP Europe), mais aussi certains des établissements de province moins renommés.

Selon les premières informations, ce rapport pointe la hausse des coûts de ces écoles, le manque de mixité sociale, une profusion illisible de diplômes...

Il met en évidence l’importance de la renommée à l'étranger pour ces écoles, au travers des classements internationaux, qui les incite à recruter « à prix d'or » des professeurs galonnés, phénomène qui a une incidence sur les coûts de scolarité.

Ces derniers, acquittés par les familles des étudiants, sont de l'ordre de 10.000 euros par an et représentent  58% des ressources des écoles.

Cela ne nuit cependant pas à la fréquentation, les effectifs étant passés de 90.000 élèves en 2006 à 136.000 en 2011.

Le rapport souligne également un effet pervers de cette situation, au travers d’un manque de diversité sociale: 6 élèves sur 10 ont des parents ingénieurs, commerçants, cadres ou chefs d'entreprise. Et ces écoles n'accueillent que 18% de boursiers, contre 37% à l'université.

Le contenu de ce rapport vient confirmer ce que Peep Sup écrivait déjà il y a deux ans sur l’explosion du coût des écoles de commerce (voir le document)  

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 09:59

Retrouvez dans la rubrique documentation les informations relatives :

  • au dispositif admission post bac 2013,
  • aux écoles hors APB (ingénieurs, commerce, sciences po, IFSI),
  • aux bourses et aides sociales,
  • ... 
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